Heritage
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

4 participants

Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Luna Jeu 29 Jan - 20:41

Samhain. Dans l’Umbra les esprits s’agitent, Hélios l’astre du jour ne c’est pas levé et à laissé sa place à Luna qui baigne de sa lumière argentée l’étendue du monde des Esprits, bénissant la première venue de ses enfants perdus et célébrant la première réalisation du 8ème signe de la prophétie du Phénix. Il est temps pour ceux qu’on croyait morts de marcher à nouveaux parmi leurs frères.

**************

Lion se dresse dans toute sa grandeur, droit et fier, d’une blancheur resplendissante et défiant du regard un Griffon particulièrement mécontent de perdre un serviteur aussi puissant.

Ils ont besoins de moi. J’ai une grande dette envers toi Griffon, et soit assuré que ma tribu ne l’oubliera pas ; mais il est temps pour moi de reprendre la place qui m’échoie auprès de mes enfants, et de m’assurer qu’ils ne commettent jamais la même erreur que leurs ancêtres. Lion incline sa tête devant celui qui a su le protéger et l’empêcher de suivre sa Tribu dans la déchéance.

Le puissant esprit des Griffes Rouges fouette l’air de sa queue dans un mouvement trahissant son agacement, il n’est aisé pour personne de perdre un allié. Il toise Lion, se met à tourner autour de lui, sa colère étant palpable. Tes enfants … des humains … Crache t’il en s’arrêtant de nouveau face au félin le toisant et le jaugeant silencieusement pendant de longues minutes.

Je ne t’empêcherai pas de partir et je te laisserai prendre soin de ta progéniture. Il incline sa tête à son tour devant Lion, lui reconnaissant le droit d’être son égal. Je n’oublierai pas, tâche de faire en sorte que tes enfants s’en rappellent.

**************

Partout dans le monde les esprits serviteurs de Lion sillonnent les villes, les champs, les moindres espaces à la recherche des signes annonciateurs des Danseurs de la Spirale Noire. Mais ils ne sont pas seuls, une alliance comme il n’en à pas été vue depuis des temps immémoriaux c’est produite en ce jours, et la nation Garou est à l’affut.

Dans l’Umbra les appels des enfants de Lion résonnent, luttant contre les nuées de flaïels qui se déversent pour partir à l’assaut des Hurleurs Blancs et leur faire danser la Spirale à leur tour. Mais c’est en Irlande et en Ecosse que l’appel du sang de la tribu déchue est le plus fort.

***************

Pour chacun d’entre vous l’attaque a eu lieu soudainement, des monstre de cauchemars qui ont réveillé la bête qui sommeille en vous et lorsque le barrage de votre peur cède, c’est un flot de Rage irrésistible et bouillonnant qui prend le contrôle. Une rage séculaire, une rage ancienne qui à eux des siècles de solitude et de rancœur pour prendre forme, et s’exprimer à travers vous.

Le retour de la lucidité c’est fait peut à peu, entouré de corps sans vie qu’on ne vous laisse pas le temps de pleurer, du sang partout, une odeur infecte, un chaos absolu et total. Déboussolé et dépassé par les évènements on vous explique très rapidement ce qui se passe, mais surtout que vous devez évacuer les lieux dans les plus bref délais, car l’ennemi n’est pas loin. Alors vous fuyez, vous ne savez pas vraiment quoi mais vous suivez ceux ont l’air d’en savoir bien plus que vous dans ce véhicule, et en l’espace de quelques secondes vous sentez que votre bête intérieure est repue, en confiance et vous vous laissez emporter dans les songes.

Le ronronnement d’un moteur, le son de plusieurs voix excitées mais surtout cette odeur métallique, l’odeur du sang. Le silence se fait au fur et à mesure que vous reprenez conscience, tous les regards sont posés sur vous mais ce petit lion lové entre vos jambe vous apporte un invraisemblable réconfort, comme si vous le connaissiez depuis toujours.
Puis on se met à vous parler, vous rassurer calmement et vous détailler les règles du jeu. On vous explique que le grand méchant loup c’est vous, on vous parle des Garous, des Fera, des Faë, des Vampires, de Gaïa, de la Triade, de la Litanie, des Esprits, de l’Umbra, des Tribus, mais ce qui revient le plus souvent c’est Hurleur Blanc, et Lion aussi … tout s’enchaine à une allure folle. Alors vient le temps des questions, et ces personnes qui sont comme vous, qui vous ont sauvé parfois au détriment de la vie d’un des leurs prennent le temps de répondre à chacune de vos interrogations.

Vous comprenez que le monde dans lequel vous vivez ne sera plus jamais le même, que vous n’aviez fait qu’en effleurer la surface. Mais au fond de vous, quelque part bien enfoui, vous aviez toujours su que votre place était ailleur.

**************

Vous êtes emmené au caern le plus proche puis vous empruntez un pont de lune en direction de Brú na Bóinne (comté de Meath), le plus grand bastion des Fiannas et l’un des plus puissant caern au monde, tenu part le Sept de la Triskèle. Vous serez logé temporairement dans la maison en pierre de Newgrange celle des Mac Fionn, famille du Haut Righ, roi des Fianna. On vous explique que normalement tout Garou non Fianna qui souhaite se présenter ici doit chanter avec le Sept et boire la Bière du Haut Righ, mais que exceptionnellement ça sera remit à plus tard.

Vous vous attendiez à arriver dans un endroit grouillant de personne – Garou ? – mais vous êtes un peu surpris, il n’y à pas tant de gens que ça, par contre il y règne une tension palpable et une effervescence incroyable … pire qu’un marché de noël le jour du 24 Décembre. Tout le monde est sur le qui-vive, des humains, des crinos, des loups ... les regards se fixent sur vous lors de votre passage, les Garou vous accompagnant hochant ostensiblement de la tête. Et ça devient un grand délire, des ovations vous suivent, et même si la soirée n’est pas qu’à la fête car des frères et des sœurs sont tombés, les chants de leurs actes héroïques qui ont permis l’accomplissement de la 8ème prophétie retentissent déjà. Oui cette prophétie dont on vous rabat les oreilles depuis plusieurs heures, celle dont vous semblez être les derniers au courant.

Au fil des heures de plus en plus de Garou reviennent, souvent gravement blessé et secouent la tête négativement, et c’est dans ces moments que vous comprenez le sens du mot meute. Ils sont solidaires pour une même cause, votre cause, et même si demain les vieilles rancœurs reprendront le dessus, ce soir votre nouvelle nation est unie.

Une femme aux alentours de la trentaine, mesurant environ un mètre soixante-cinq, des cheveux roux et courts et des yeux verts vient pour vous guider dans le caern, elle se présente en temps que Larme de la Terre, ou Emeraude – Kieran tu connais ce nom, c’est une compositrice assez connue en Irlande qui fait des chants toujours relié au passé mystique de l’Irlande, aux légendes ou encore à la terre – Gardienne du Chant et Maître du Rite de ce caern.
Vous avez le temps de vous nettoyer et d’enfiler des vêtements propres qu’elle vous a donné, puis de vous reposer brièvement, elle interdit formellement à tout Garou l’accès à la maison. Elle reste toujours à proximité et se montre toute prête à répondre à vos questions, refusant simplement d’un clin d’œil de vous donner plus d’information sur la prophétie et votre tribu, vous laissant seulement savoir que vous en êtes les seuls représentants.

Une fois tous rassemblé elle ne vous laisse même pas un peu de temps pour faire connaissance et vous fait visiter la salle de Newgrange qui est baigné par les rayons de la pleine lune. La pièce vous semble étrange, comme d’un autre monde et Larme de la terre vous explique que la nuit précédant Samhain et toute la journée suivante l’Umbra et le monde physique ne font qu’un ici. De plus jamais, au cours des quatre derniers millénaires, les nuages n'ont obscurci le ciel le jour du solstice d'hiver ou la nuit précédent le Samhain.

Elle fini par vous ramener dans votre logement, ou vous pouvez faire connaissance tout les 5, avant de sombrer dans un sommeil profond et réparateur.
Luna
Luna
Admin

Messages : 22
Date d'inscription : 09/01/2014

https://heritages.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Invité Ven 30 Jan - 23:09

Je n’ai pas eu le temps de comprendre, mon esprit a comme été déconnecté. Je me souviens de ces créatures m’entourant, je me souviens de ce rire, et puis tout devient flou. J’ai des sensations de coups, de sang coulant dans ma bouche, dans ma gorge, trempant mon buste. Des souvenirs de chairs se déchirants sous mes griffes/ongles. Le bruit des râles d’agonies, des souffles d’un combat, des hurlements de douleurs et de victoire.

Lorsque mon esprit s’éclaircit de nouveau, je suis entouré de cadavres d’hommes, de femmes, de loups mais aussi de créatures plus étranges, plus cauchemardesques. Mais en fait, tous ne sont pas morts. Certains sont encore debout et me parle de façon apaisante. Ils me parlent mais je ne comprends pas. J’entends leurs phrases, mais mon cerveau semble refusé d’assimiler leurs significations. Et encore engourdie, ils m’emmènent sans que je ne me débatte. Je comprends juste que nous fuyons. Fuir quoi? Je ne sais pas ou alors je ne veux pas savoir. Je me laisse guider et mettre dans une voiture familiale. Etrange ce détail me marque alors que le reste glisse sur moi sans que je ne m’y accroche. Et puis sans que je n’y puisse rien, le néant s’installe et je sombre dans l’oubli et le silence. J’ai juste le temps d’avoir une pensée pour mon père. Il ne sait pas que je m’en vais.

Papa, qu’est ce qui se passe? Papa j’ai peur.

Une lumière passe à travers mes paupières. Des voix percent mon inconscience. Mais surtout cette douleur dans le dos et dans la nuque. Et d’un coup tout me revient comme un uppercut en pleine poire. Je me redresse d’un bond, me cognant contre le contour de la portière et réalisant que je ne porte pas les fringues que j’avais la veille et que j’étais recouverte d’une couverture. Les voix se taisent et je me retrouve avec 4 parfaits inconnus qui me dévisagent dans un silence d’enterrement.

Bon Dieu, mais vous êtes qui? Et où m’emmenez vous? Qu’est ce que vous avez fait à mon père?

Je suis au bord de la crise de nerfs, mais soudainement je réalise une chose encore plus étrange que le reste, et pourtant je ne pensais pas cela possible. Un lion! J’ai un miniature de lion sur mes genoux. Et il ronronne en plus! Il frotte sa crinière sur mon ventre, me jette un regard plein d’amour et de confiance et continue de ronronner. Et je réalise alors qu’il me calme, que je sens qu’il ne me fera pas de mal. Je ne peux m’expliquer comment je le sais, mais je le sens au fond de moi, comme si j’attendais depuis toujours ce moment où il viendrait me chercher.
Ma voisine, une femme d’une cinquantaine d’année, commence à me parler et à m’expliquer la situation. Elle me prévient que tout cela va me sembler incroyable, voir même du grand n’importe quoi, mais que pourtant tout n’est que la simple vérité.
Ma première réponse est loin d’être intelligente.

Non mais vous déconnez? Vous tournez à quoi? Vous voulez me faire croire ça? Mais vous avez trop regarder Twilight ou Underworld. Loup-garous, vampires, esprits,... J’ai l’air si conne?

Pourtant, je ressens que je me voile la vérité, que je refuse d’accepter ça même si au fond de moi je sais que tout est véridique. Je l’ai toujours su. La femme est patiente et reprends, me laissant un peu de temps pour comprendre et assimiler, du moins ce que je peux dans ce court laps de temps.
Bien sûr j’ai des questions qui se bousculent dans la tête

Comment puis-je être une garou si c’est génétique?
Comment va mon père?
Quoi? Mon père et mon oncle?
Mais si ma tribu a disparu il y a des siècles, comment puis-je être là?

Oui j’emploie déjà des adjectifs possessifs, comme quoi l’assimilation est rapide et qu’intérieurement je devais me douter de ça.

Un pont de lune? C’est quoi?
Et les esprits? Et les autres garous? Pourquoi la guerre entre nous?
Pourquoi? Pourquoi?Pourquoi?


Cette question revient souvent dans mes interrogations. Celle là et «comment». Mais ils s’évertuent à me répondre du mieux qu’ils peuvent. Je peux aussi me rendre compte qu’il n’y a pas une réponse. Chacun a ses propres points de vue. J’apprends ainsi que les personnes de la voiture sont essentiellement des Fiannas, d’ascendance irlandaise et la tribu la plus proche de la mienne, bien qu’Edouard, le chauffeur soit un Fenrir, des vikings si j’ai bien compris. Quant à moi, je suis une Hurleuse Blanche. D’ailleurs est ce que cela se conjugue? Une ancienne tribu écossaise aujourd’hui considérée comme perdue mais qui semble vouloir renaitre de ses cendres comme le phénix mythologique. Et le lion est notre esprit titulaire. C’est pour cela que j’en ai un qui a trouvé bon de venir se lové contre moi, pour me rassurer. Mais il n’est pas Lion, il est un de ses serviteurs.
Mais tout ça, c’est beaucoup. Beaucoup trop pour moi. Et de les sentir tous en train de me surveiller, d’analyser mes réactions, ça me stresse. A force je finis par faire comme d’habitude et je me mure dans un silence empli de réflexions. machinalement ma main caresse l’esprit qui pourtant n’est pas réellement palpable. Encore une chose étrange.

Finalement nous quittons la voiture pour emprunter un pont de lune. Et ce à quoi j’ai pensé et réalisant ce que c’était? A Stargate SG-1! Je sais c’est pitoyable, je me suis grondé moi-même, mais c’était vraiment ça. Un pas devant moi et ensuite je me retrouvais ailleurs, en Irlande de ce qu’on me dit, dans le principal caern des Fiannas. Et je suis me retrouve tétanisée lorsque je réalise le monde qui est présent.

Ils veulent refaire Woodstock ou quoi?

En plus, à chaque fois que je passe à côté d’un groupe, la discussion s’arrête et tous me regardent. Comment puis-je me sentir à l’aise dans ces conditions? J’en vois encore revenir de je ne sais où, avec des blessures et un air grave. A des moments il me semble que certains arrivaient et qu’alors un sentiment de joie et de soulagement  J’en déduis que je ne dois pas être la seule à avoir été cherché.
Et il s’avère que je n’ai pas tort car un peu plus tard une femme rousse qui se fait appeler Larme de la Terre me propose d’aller me nettoyer et de me changer. Enfin je peux enlever cette odeur de sang, de mort et d’animal. Je prends le temps d’une bonne douche afin d’éclaircir mes idées. Ensuite je me vêt simplement d’un sarouel en lin et d’un gilet à capuche tressé en laine de mouton, le tout d’un blanc cassé. Les vêtements sont visiblement taillés pour une femme un peu plus grand que mon gros mètre soixante. Tranquillement je refais mes peintures faciales et mon maquillage. Le tout fait ressortir ma chevelure rousse et ce malgré mes dreadlocks, ainsi que le vert de mes yeux. Une fois satisfaite, je ressors et rejoins tout le monde sans pour autant me mélanger aux autres, restant un peu en retrait.

Quatre. Voilà ce qu’est notre nouvelle tribu? Quatre membres...

Et puis après on nous permet enfin d’être au calme, tous ensemble, sans l’assemblée générale des garous.
Je me place dans un angle de la pièce laissant le soin aux autres de faire la discussion.


Dernière édition par Moira le Jeu 5 Fév - 5:31, édité 1 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Noomi Lun 2 Fév - 20:45

- Pete', NON !

Réveil. Bruit d'un moteur. J'me cogne la tête en ouvrant les yeux avec un réflexe de recul. Où j'suis ?

Pensées confuses. Des paires d'yeux qui m'regardent. Goût métallique au fond de la bouche. Ca j'connais. Mais là il a un drôle de goût. D'un coup j'me réveille. Mais au fait...Qu'est-ce que j'fous là ?! Et c'est qui ces pervers qui m'ont foutu à poil ? :
- Vous êtes qui ? Vous m'voulez quoi ?, demandé-je avec une voix éraillée, comme si je venais de fumer un paquet entier avec les filtres, tout en m'débattant. Merde. J'suis à poil, avec juste une couverture marron. Qui pue, en plus.

Je comprends rien à la réponse du rouquin. Ils me parlent tous à tour de rôle, mais je capte vraiment rien en fait. J'suis trop occupé à fixer le sang séché sur mes mains et mes bras. Pas d'coupures...C'est pas mon sang. Dans un gros mal de tête j'ai un flash psyché : la tête morte de Pete, et son corps déchiré qui ressemble au ventre d'un putain cochon dans un abattoir. Bile qui remonte dans un jet au fond de ma gorge. Ma tête est plongé dans l'fog, et je vois plus que le conducteur, le rouquin. Un autre me parle, mais ça m'passe au-dessus. Une fois que j'ai réussi à me sortir cette image de Pete la tête, j'écoute, avec un air un peu ahuri, leurs explications. Hein ?! Mais à quoi y tournent eux ?....

Pas des anglais, à l'accent. Irlandais, comme moi. Mais je pige pas où y veulent en venir. Y continuent de m'causer de Loup-garous et de trucs complètement délires, comme si tout était normal. A ce moment là j'sens un truc qui m'chatouille les jambes. J'sursaute. C'est...Un lion...Ok, y a donc un putain de Lion miniature assis entre mes jambes !...Par réflexe de défense, je vais le virer de là. Mais au même moment en voyant ses yeux, j'peux pas. Je sais pas pourquoi ni comment, mais je sais que ce Lion est un ami. Comme si je le connaissais...Comme si je l'avais toujours connu. Merde, mais qu'est-ce que j'raconte maintenant ?! C'est un putain de LION, BLOODY HELL !!!

J'ai un peu l'impression d'avoir franchi un cercle des fées des contes de mon paternel, ou une connerie du genre. Qu'est-ce qu'ils m'ont fait prendre, ces fils de chiens ?

Ils parlent, et ils parlent. Y m'répètent encore et encore que j'suis un "Garou". La première fois j'ai pouffé de rire. Nerveux. Maintenant j'ai la tête qui va exploser à force d'entendre cette histoire à dormir debout. J'ai juste une bonne grosse envie de frapper un truc très fort. Qu'est-ce qu'y m'veulent ces barges ?...Et où ils sont les autres ?!..., me dis-je en repensant de plus en plus angoissé, à Pete.

J'me cogne au plafonnier alors que des souvenirs m'reviennent. Et je sais qu'c'est pas un mauvais rêve. Les mauvais rêves ça fait pas cet effet là. Mes cauchemars. Ma rage. Y me parlent de tout ça comme s'ils savaient. Et j'sens dans leurs yeux qu'ils sont sincères. Mais j'peux pas accepter. C'est beaucoup trop...Dément :
- ...Bon écoutez, merci pour la ballade, mais j'dois rentrer, ok ? Mon Oncle y va m'chercher. J'dois rentrer à Dublin. Maintenant...Arrêtez vous, j'me débrouille pour rentrer. Tout de suite., finis-je avec un grognement sourd un peu trop convaincant même pour moi, tout en sortant un torse et des bras musclés et secs de la couverture.

On est juste à la sortie, et j'reconnais la route. J'en peux plus de leurs conneries, faut que j'm'arrache de là. Et ça doit se sentir parce qu'il y en a un qui a l'air de flipper en me jetant des regards en coin.

Mais au fond de moi, une petite voix que je m'explique pas sait qu'ils ont raison. J'sais pas comment. J'sais pas pourquoi. Et je capte pas vraiment ce qu'elle veut me dire. Mais je sens au fond de mes tripes qu'ils mentent pas. Ça me fout la trouille. Et je déteste ça, avoir peur.

Ils se garent. Je vais pour me barrer. Un vieux avec une barbe noir me demande de me calmer et de réfléchir. Mais j'suis juste un bloc de nerf, là. Alors j'sors en me dégageant de son bras et en claquant la portière. La couverture reste coincée dedans, du coup j'me retrouve à poil au milieu de la route. Rien à foutre, j'avance. On se les gèle, quand même. Puis...Ben rien, en fait. Y me courent pas après. Y me regardent juste partir. Le rouquin retient celui à la barbe noire. Cent mètres, et toujours rien. Enfin si, j'me les gèle vraiment, je crache une fumée grise dans le noir. Alors j'me retourne subitement. Quelque chose va pas dans tout ça. J'dois être débile, mais j'ai pas tant envie de me barrer que ça...Et y a ce con de lion miniature qui m'suit encore. Une vraie histoire de tarés. Pourtant, je sens qu'il faut que j'aille avec eux. Quelque chose dans mon ventre se rétracte. Ou c'est juste le froid.

Alors en traînant les pieds, je tourne les talons et rentre à nouveau dans la caisse, et on démarre. J'essaie de pas penser à tout ce qu'ils essaient de m'expliquer en même temps. C'est trop. Beaucoup trop. Ils attendent sûrement que j'pose des questions intelligentes. Mais j'ai rien qui sort d'intelligent :
- Où y sont mes potes ? Où on va ?...Comment c'est possible que j'sois un Loup-Garou ?...Merde, un Loup-garou...Pourquoi pas un putain d'vampire tant qu'on y...est..., mais j'me tais parce qu'à leur regard même ça ça a pas l'air de les choquer, au contraire ils me font des expressions genre super graves, comme si j'avais dit un truc qu'y fallait surtout pas dire. ?!?

Ils ont l'air désespérés que j'pose pas de questions sur leurs fables. Mais j'ai pas envie d'une histoire. J'ai jamais aimé les cours, ça va pas commencer aujourd'hui. La seule chose que j'veux là, c'est une clope. Parce que j'ai les nerfs qui montent. Et ce satané bébé Lion qui m'regarde comme une peluche. Tout ça va mrendre fou.

*******************

Est-ce qu'il s'est écoulé une minute ou une heure ? J'sais pas, j'arrive pas à m'fixer. On est arrivé à destination on dirait. Une clairière isolée. J'me demande s'y vont pas m'buter, en fait. Mais non, y me disent qu'on va passer par un "pont de lune". J'en peux plus d'leurs conneries :
- Un pont de quoi ?!...Non mais vous êtes sérieux, les gars ? Sans blagues, vous vous défoncez à qu...?. J'me tais encore, coupé par un "truc" qui vient de s'allumer dans la clairière. On dirait un cercle de lumière. Puis quoi, des Bloody Aliens maintenant ?!

Mais c'est visiblement ça, leur pont. Pas la tête d'un pont, en tout cas. Y en a un qui passe dedans. Et y disparaît ! Comme ça, comme s'il avait jamais été là.

J'ai beau essayer de jouer les blasés, tout ça c'est pas naturel. Mais ce truc est vrai, bon sang ! Sorti d'un épisode de Sci-fi, mais réel...Excitant. Terrifiant. Je sais pas dire. Mais je les suis quand même. Faut que j'comprenne pourquoi j'me suis jamais senti à ma place ici. Pourquoi y ont l'air tellement sympa, alors que j'les connais même pas. Pourquoi j'ai toute cette rage dans les tripes qui me hurle de frapper depuis que j'ai l'âge de marcher. J'ai besoin d'avoir des réponses sur ma vie. Et ils en ont. Même si j'sais pas bien si j'ai envie d'entendre encore leurs contes de fées.

Je plonge dans le pont à Lune machin. Sensation étrange. On se retrouve dans un endroit bizarre. Comme ça, d'un coup. J'suis complètement déphasé. Comment on a pu atterrir là, en passant dans un trou ?...L'impression persistante de faire un rêve éveillé. Mais je sens que ça en est pas un. Et j'me casse la gueule comme une merde sur un caillou planqué en traître dans l'herbe. En relevant la tête, j'ai l'impression de connaitre cet endroit. J'finis par reconnaître l'espèce de...Merde, comment ça s'appelle. Tumulus ? Vieux souvenir de sortie scolaire. Brú...na Bóinne ? Bref, j'sais plus. Des vieilles pierres, un truc chiant. Mais j'me souviens aussi que j'avais adoré l'endroit, je m'y sentais bien. Enfin, depuis le bus, vu que cet enfoiré d'O'neil m'avait encore cherché ce jour là.

Sur l'chemin le barbu continue à essayer de m'expliquer. Et j'essaie vraiment de comprendre, cette fois. Je serais un loup-garou d'une espèce de tribu ancienne. Mais disparue. C'est dans la famille. dans les gênes. Et je fais partie d'une prophétie...

Arrivé devant leur "Cairn"  avec toutes leurs histoires j'm'attendais à autre chose. Un truc genre Harry Potter ou une connerie dans le genre avec des Loup-garous qui hurlent à la lune, des Lutins, des licornes et Dieu sait quelles créatures surnaturelles ou démoniaques sorties de Teen Wolf ou Vampire Diaries. Mais en fait ça ressemble plus à une grosse Rave de Noel. Les gens m'regardent bizarre. Ca, ça me choque pas. Les gens m'regardent toujours un peu bizarre. Sauf que là ça part complètement en fumette. Mais pourquoi ils nous font la ola comme si on était les verts, ces cons ?.... J'décide alors de me murer dans mon mutisme naturel pendant que la "fête" se passe.

*******************

J'ai toujours rien compris. Ou plutôt, j'ai toujours pas envie de comprendre. On est plusieurs, maintenant. J'ai pris une douche, et j'me suis changé avec un sweet à capuche dans une matière qui gratte. Et le pantalon un peu trop bouffant, c'est pareil. ...C'est quoi, cette mode de Hippies ?

J'me suis assis dans un coin sombre, dos au mur et loin des "autres". Ceux de ma "tribu", à ce qu'il paraît. Je dis rien pour l'instant, tête baissée sous ma capuche, triturant nerveusement devant moi un médaillon attaché à un cordon en cuir. Un Triskel.

En fait, j'suis obsédé par une seule question depuis que je commence à retrouver des souvenirs précis de ce massacre et que j'ai commencé à y croire un peu. Alors je la formule dans ma tête. Est-ce que c'est moi qui ai tué Pete, ou les autres enfoirés ?....

Je sens que j'aurais vraiment besoin d'une clope. Je jette des regards en coin sous ma capuche au petit groupe, pour essayer de deviner lequel (ou laquelle, y a plus d filles) pourrait en avoir une.
Noomi
Noomi
Pj Renaissance

Messages : 25
Date d'inscription : 29/01/2015

Fiche de personnage
Lignage: ?
Auspice: ?
Tribu: ?

https://heritages.forumactif.org/t24-bran-finnegan-fiche-de-perso

Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Dresden Cooper Mar 3 Fév - 9:36

Après la colère, la Rage, l’apaisement. Enfin. Enfin libérée d’une réalité au mensonge pesant. Le monde tel qu’il est.  Je vis cela comme une libération.  Enfin une réponse à mes visions récurrentes, à leur nature aussi. Le monde des esprits, l’Umbra. De tout ce qui m’est expliqué, cet aspect est celui qui a le plus de sens pour moi, celui pour lequel j’éprouve à la fois de l’attrait et de la curiosité. Le lionceau qui s’agite dans mon giron est sûrement la preuve la plus tangible malgré son immatérialité de cette nouvelle réalité. L’explication de ma connexion avec ce nouveau monde m’est fournie par l’auspice de ma naissance : Théurge.
Alors que la voiture file sur les routes défoncées des liothans, je me sens sereine. Ce qui, pour d’autres, doit représenter un choc terrible est pour moi une forme d’accomplissement, de révélation sur ce qui a toujours été au fond de moi. Ma main blafarde caresse la tête du lionceau, comme pour confirmer que je ne suis pas dans un rêve de weed en provenance de Kingston.
Lorsque tout est dit, Je regarde les paysage défiler par la fenêtre, sans cesser de cajoler l’esprit.

La traversée du pont de lune est une expérience tout aussi exaltante. Enfin, je ne me contente plus de voir, mais traverse le monde qui jouxte le nôtre, approchant les cieux éthérés et la lune qui trône au-dessus de nous. J’ai sans doute plus de facilités que les autres à accepter notre nouveau statut, car j’ai toujours su que j’étais différente. J’accepte même facilement ce changement.

L’attitude de nos mentors du Sept de la Triskèle laisse aisément deviner que notre nouvelle communauté d’adoption nous perçoit à la fois comme un possible vecteur de rédemption ou le signe d’un apocalypse, que tous semblent redouter ici. Je ne m’en laisse pas conter, je suis prête à endosser ce nouveau rôle tant que celui-ci me permet d’échapper au précédent. J’ai mille questions qui me traverse l’esprit, tant de questions que je me pose depuis si longtemps et qui sont restés sans réponses. J’assomme Larme de Terre de questions et celle-ci a le mérite de la patience, puisqu’elle y répond gentiment jusqu’à ce qu’elle m’indique finalement de troquer la couverture que je porte depuis « l’incident » de la Morgue pour un simple jean et un sweet à capuche.

Newgrange m’amène pourtant au silence. A nouveau, nous marchons dans ce territoire où tout semble possible. Déjà, l’impatience de l’explorer me gagne et je me montre attentive à tout, révélations détonantes comme infimes détails, avide de cette nouvelle perception d’un monde éveillé. C’est à regret que je quitte l’endroit pour notre logement. Ce n’est qu’à ce moment que je m’intéresse vraiment aux autres. J’ai pu constater qu’ils réagissaient moins bien que moi aux révélations qui nous étaient faites. Compréhensible…

J’oscille un bref instant, ne sachant pas trop comment réagir vis-à-vis de ceux qu’on m’a présenté comme ma meute. Le social n’a jamais été ma qualité première. Déconner avec Hartley ou Jonsie, ça je sais faire, mais ouvrir le dialogue avec de parfaits inconnus… Au moins partageons-nous une certaine empathie vis-à-vis du virage à 90° que vient de prendre notre vie. Par instinct, je m’approche du gars aux yeux verts, reconnaissant immédiatement quelqu’un qui a grandi dans le même milieu que moi. Je saisis le paquet de cigarettes que j’ai réussi à soutirer à l’un des grands costauds d’irlandais, un fianna, un peu plus tôt et me dirige vers Finn :

- Clope ? dis-je tranquillement.

Je m’assieds à côté de lui, dos au mur.

- Shit, j’ai oublié de taxer un briquet… pensant à voix haute… quelle conne !

Je regarde l’irlandais, la rouquine et le deuxième mec qui complète notre compagnie dans la pièce.

- Putain c’est dingue, des loups-garous ! Shit, on dirait un putain de mauvais film de Carpenter. Je vais pour mettre la cigarette à la bouche, puis me rappelle que celle-ci est éteinte. Moi c’est Dresden, enfin Dresd’. On dirait qu’on est embarqué tous les quatre dans l’une drôle d’histoire.

Je me sens un peu conne, j’ai jamais été trop le genre à faire les présentations, mais je suis tellement excitée par tout ça que j’ai envie d’en parler.
Dresden Cooper
Dresden Cooper
Pj Renaissance

Messages : 2
Date d'inscription : 02/02/2015

Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Kieran Mar 3 Fév - 18:28

J'émerge brutalement, comme d'habitude avec ce foutu cauchemars.
Et quand j'ouvre les yeux, je suis ballotté dans une voiture avec d'illustres inconnus et

Putain le loup !

Je me cogne la tête et plein de gens me cause, me demandent de me calmer et me racontent que tout va bien maintenant…
Que je me calme ... je vois pas vraiment comment... je suis sensé me réveiller après cette petite fête, certainement avec une gueule de bois et des bleus partout.
Mais c'est sans fringue et couvert de sang dans une bagnole qui roule à fond la caisse. Tiens d'ailleurs c'est vrai ça

Vous m'emmenez où ?

Personne ne prend le temps de répondre, évidemment, étant plus intéressés à me donner une masse de conseils et d'infos que je ne comprends pas, un mélange de Mythes et Légendes diverses, ça ça ferait presque une bonne chanson d'ailleurs….
Ca me gonfle, faut que je bouge, mais dès que j'essaie, les 100 kg de fourrure et de crocs qui sont à côté me grogne dessus…
Ben, me reste plus qu'à rester tranquille et à écouter ce babillage incohérent en essayant de caresser la peluche. Et au fait, c'est quoi cette peluche ? Mauvais trip, encore…
Quand le flot de parole cesse, la voiture en fait de même, apparemment on est arrivé.

La traversée de leur Pont de Lune, bizarre autant qu'étrange mais assez sympa. Je ne cesse d'ouvrir grand les yeux et tente de mémoriser tout ce que je vois, mais peine perdue, y a trop de chose à retenir, alors je me contente du spectacle qui s'offre à moi.
Brú na Bóinne, c'est marrant, j'y étais y a pas six mois, mais cette fois on m'explique qu'il n'y aura ni bière ni chant, dommage…
Une visite de plus, différente de la première, toujours ces étrangers en train de me dévisager et puis on est acclamé !? J'ai pas eut d'accueil comme ça depuis mon premier CD, ça fait toujours plaisir mais c'est assez étrange vu les circonstances.

La première rencontre vaguement familière, Émeraude, une personnalité dont il m'est obligé de connaître les œuvres afin de ne pas être accusé de plagiat. Elle nous guide, me fringue après m'être décrassé. On discute un peut, enfin, je parle et elle écoute…
Ainsi donc nous sommes les 5 acteurs d'une Prophétie ? De quoi écrire toute une saga, bien que l'on ne sache pas encore de quoi il s'agit…

Mes camarades ont l'air sympa, enfin de toute façon je trouve tout le monde sympa tant qu'on n'essaie pas de me boxer.

Et sinon z'êtes qui vous ? Moi c'est Kieran, je viens de Moville, un p'tit patelin au Nord, c'est un peut naze mais c'est chez moi.
Ah au fait, on est cinq pas quatre.
N'omettant pas de signaler l'arrivée de la louve.

J'attends les réactions de mes nouveaux camarades / compagnons ?
Kieran
Kieran
Pj Renaissance

Messages : 8
Date d'inscription : 23/01/2015

Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Luna Mar 3 Fév - 21:48

Petite correction du MJ vous étiez 4 en entrant dans la chambre

Alors que vous commenciez juste à faire les présentation Desdren et Kieran tournent leurs tête vers la porte, un léger sourire aux lèvre pour ce dernier. Puis la voix de Larme de la Terre vous parviens alors qu'elle semble se rapprocher de la porte.

... Ne t'en fait pas nous allons nous occuper d'eux. Tu verras, tu vas être un peu déstabilisée au début mais ça n'est pas aussi dur que ça en à l'air. Vous entendez la poignée commencer à bouger, lorsqu'elle pousse un soupir... Je sais qu'ils te l'ont tous dit, mais qu'est-ce que tu es belle. Vous percevez nettement le sourire dans sa voix, et il est toujours visible lorsqu'elle ouvre la porte et jette un coup d’œil à l'intérieur.

Bon je vous présente vous nouvelle sœur, soyez gentil et patient avec elle. Elle joint un clin d’œil à sa tirade et s'écarte pour laisser entrer la nouvelle venue.

Vous attendez, puis vous baissez la tête. Le temps de voir une énorme bête se placer dans l'encadrure, un loup ... énorme; La bête du Gévaudan ! ... Sauf qu'elle ne ressemble pas du tout à un monstre, elle est même magnifique, la beauté sauvage de l'animal vous coupe le souffle.

Elle mesure un bon mètre au garrot et s'approche doucement, la tête et la queue baissée. Elle est large, et ses pattes ressemble presque plus à celle d'un félin que d'un loup normal, la voir grimper à un arbre comme un léopard ne vous surprendrait qu'à moitié, sans même parler des moules à tarte qu'elle à au bout. Son pelage argenté parsemé de motifs plus foncés luit à la lumière du feu, comme si elle était elle même faite d'argent.

Apparence 5 / Charisme 4
[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs 14229974469765Coeur_de_l_ete

Ah oui ! elle s’appelle Cœur de l'été reprend Larme de la Terre avant de fermer la porte.

Malgré sa taille vous vous sentez attiré par elle, vous l'aimez bien, c'est physique.
La louve vous regarde tous les uns après les autres, relevant doucement la tête tout en remuant la queue à chaque fois que son regard croise le votre, et viens vous sentir l'un après l'autre bruit puis se dirige tranquillement Vers Kieran, s'allongeant à ses pieds en poussant un gros soupir - typiquement humain - comme après une journée éreintante.
Luna
Luna
Admin

Messages : 22
Date d'inscription : 09/01/2014

https://heritages.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Kieran Mar 3 Fév - 22:15

M'agenouillant à mon tour
Et bien au moins maintenant je connais ton nom

Et avec un coup d’œil à la ronde
Et elle a bien faillit me faire mourir de peur la première fois que je l'ai vu !
Kieran
Kieran
Pj Renaissance

Messages : 8
Date d'inscription : 23/01/2015

Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Invité Jeu 5 Fév - 12:29

Je suis là dans mon coin, silencieuse et je vois ces autres jeunes gens. Ils semblent bien vivre la situation, à part peut-être ce garçon. Mais aucun ne semble inquiet.
Et ils commencent même à parler, à se parler.

*Putain aucun écossais! Je suis seule, perdue en Irlande au milieu d'une histoire de fou. Comment peuvent ils prendre ça autant à la légère?*

Puis j'entends la voix de celle qui se fait appeler Larme de la Terre approcher, elle semble parler avec quelqu'un. La porte s'ouvre et là...

*Merde, pas quelqu'un mais... une louve!*

Bien que j'en ai vu d'autres avant, celle là est si belle. La nature sauvage respire à travers elle. Je suis subjuguée, ma bouche restant ouverte un instant.
La voir s'installer aux pieds du gars aux cheveux blancs m'étonne.

*Il la connait? elle est à lui?*

Mais surtout cette attitude mutuelle, ça me rappelle les chiens de mon oncle et avec cette pensée vient la dure réalité.

*Papa! Bruce!*

Je me rends compte que je ne sais même pas comment ils vont ni même si ils savent où je suis. On peut lire dans mon regard de l'inquiétude. D'un pas presque précipité je me dirige vers la porte, l'ouvrant à la volée pour me retrouver nez à nez avec Larme de la Terre.

Mon père, mon oncle, comment vont ils? Savent ils où je suis?

Ma voix est tremblante lorsque je pose la question, craignant le pire pour eux.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Luna Jeu 5 Fév - 13:15

Larme de la semble surprise d'une sortie aussi rapide mais se remet vite.

Si tu me demande si ils savent ou tu es j'en déduis qu'ils n'étaient pas avec toi. Vous êtes la depuis à peine quelques heures, il faudra attendre le retour de toutes les équipes pour en savoir plus, le temps que les blessés se reposent et que les rapport soient fait.

Elle se met à froncer les sourcils dans une moue pensive. Je crois néanmoins qu'un des membre de l'équipe qui t'à ramené à parlé de parentèle ... Mhhh ... Normalement ils devraient être au courant. Mais je ne peut pas être sûre, et il se fait tard. On va vous apporter de quoi manger sous peu, et reposez vous.

Elle te regarde d'un air compatissant. Je sait que ça ne doit pas être facile, mais il va falloir nous laisser prendre les choses en main pour un petit moment, le temps que vous soyez au point.


Luna
Luna
Admin

Messages : 22
Date d'inscription : 09/01/2014

https://heritages.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Noomi Sam 7 Fév - 15:05

En regardant les autres, j'me dis qu'il y a vraiment des mecs et des meufs bizarres. A part qu'on a l'air tous paumés, sinon on a rien à voir. A part la fille un peu goth avec son jean et son sweat. Mais je me l'imagine plus avec du cuir et des clous bien punk. Comme si on s'était reconnus, elle approche. J'évite de la regarder, faisant toujours balancer mon pendentif. Comme si elle devinait mes pensées, elle s'assoit et me propose une clope. C'est marrant, sa voix me rappelle Rowan. Rowan avec qui je devais sortir aujourd'hui. Dans un flash, je vois ses yeux morts, du sang sortant de sa bouche. Je ferme les yeux plus forts pour faire partir la vision. Rowan...

J'ai laissé bien cinq secondes s'écouler avant de lui prendre une clope du paquet entre mes doigts calleux. Elle a oublié de prendre du feu. Je soupire un peu. Puis je me souviens de la boite d'allumette ensanglantée du O'Neill que j'ai récupérée. Je sors la boite en l'agitant sous son nez. Instinctivement j'ai une ombre de sourire. Tout ça ressemble tellement à un rêve, ou un cauchemar, j'oublierais presque une seconde que je parle pas à une fille de ma bande, qu'on est pas dans le quartier, et que rien de tout ça n'est normal. Dans un bruit de craquement j'allume la sienne, et tend ensuite l'allumette vers la mienne. Je soupire de contentement en tirant la première latte.

Elle aussi trouve ça complètement fou, on dirait. Ça me rassure un peu. Elle cause pas trop, et c'est pas plus mal. Mais le gars de l'autre côté, lui a l'air de vouloir causer. Kieran. De Moville. Moville, un vrai trou paumé du nord à c'que j'en sais. Jamais été, mais le pote d'un pote allait là-bas pour un festival de musique hippies, si j'ai bien compris. Comment on peut venir de Moville ? Je regarde sa tête, ses cheveux blancs trop chelous, et j'me demande s'il se les teint. On dirait un teufeur de Rave.

La voix de la femme avec son nom indien qui nous a accueilli résonne derrière la porte. J'entends pas trop ce qu'elle dit, mais quand elle ouvre on voit arriver un loup. Un putain. De gros. D'énorme. De gigantesque Loup !

...Et je reste complètement hypnotisé. J'ai jamais vu de loup en vrai avant. J'suis un mec de la ville. Une fois au camp d'entraînement on a vu une silhouette, d'après un des gars c'était un loup ou un renard. Mais j'm'attendais pas à ça. En fait, une fois la surprise passée il me fait pas peur du tout, au contraire. J'le trouve...Beau ?...

La femme dit que c'est une "sœur". Je ferme les yeux de douleur, repensant à la mienne. Puis je les rouvre pour regarder la "louve". Elle a l'air...Gentille. Tu délires complet Finn...Bloody Hell, c'est un putain de loup, merde !, me dis-je en tirant nerveusement une grosse latte comme si c'était un joint.

Kieran a l'air de la connaître, même si je sais pas comment. Elle s'allonge sur ses genoux avec un soupir. Merde, c'était pas un grognement. C'était pas un truc de chien. C'était un vrai soupir d'humain. J'arrive vraiment pas à m'habituer à tout ça. C'est vraiment dingue. Je regarde mes mains. C'est ça que je suis censé être ? Un loup ?..., mais en fait l'idée me choque pas tant que ça. Peut-être l'image du loup garou dans les films. J'ai toujours trouvé ça classe, même dans cette daube de Twilight.

L'autre fille du groupe part comme une fusée pour aller voir la vieille. J'observe la punk une seconde, puis je reviens sur le gars au cheveux blancs. Comment il s'appelle déjà ? Ah, ouais. Kieran. Kieran de Moville.

Je tire une latte, et dans la pénombre seulement éclairée par la fraise de ma clope je lui réponds finalement après un long silence qui aurait pu passé pour du mépris :
- Finn...Appelles-moi Finn. J'suis de Dublin..., dis-je avec un accent à la fois assez rude de la rue, et où l'Irlande transpire.

Pas que je sois associable, mais là j'ai pas des masses envie de parler. Pourtant, même si je le trouve tous bizarre, quelque chose m'attire chez lui, et chez les autres. Comme si on était déjà des potes alors qu'on se connait depuis à peine quelques heures et qu'on s'est jamais parlé. Tout ça devient de plus en plus dingue. Du coup, j'ai pas envie qu'il croit que j'le déteste déjà ou quoi. Alors, sans le regarder j'annonce avec un air pince sans rire :
- Merde, y a vraiment des mecs qui vivent à Moville ?..., dis-je avec un petit sourire en coin pour la jeune punk. Elle est mignonne, quand même...
Noomi
Noomi
Pj Renaissance

Messages : 25
Date d'inscription : 29/01/2015

Fiche de personnage
Lignage: ?
Auspice: ?
Tribu: ?

https://heritages.forumactif.org/t24-bran-finnegan-fiche-de-perso

Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Luna Mer 11 Fév - 17:12

La soirée se fini silencieusement, Kieran finissant par comprendre que vous avez besoin de moment de tranquillité. Les jours suivants se déroulent un peu sur le même schéma frénétique. Vous comprenez très rapidement que Larme de la Terre est votre chaperon rôle qu’elle tient à merveille en répondant patiemment à vos questions et commençant à vous expliquer détails ce qu’il se passe, pourquoi et comment ; mais surtout elle vous explique que vous allez rester un mois ici pour apprendre les bases de votre nouvelle vie, à la suite de quoi l’on vous soumettra au Rite de Passage afin qu’enfin vous deveniez des « Adultes » au sein de votre nouvelle patrie.

Vous commencez à faire connaissance avec certains Garou  locaux, mais en dépit de l’aura de miracle qui semble flotter autour de vous, vous percevez parfois des regards suspicieux posés sur vous. Au bout d’une semaine deux personnes viennent pour s’entretenir avec vous. Ailis une mignonne et jeune rousse aux yeux bleus, dans les 25 ans, frôlant le mètre soixante-dix et athlétique. Elle s’annonce comme Première Gardienne du Sept de la Triskèle. Puis Cormac Mac Eire, un immense Irlandais de presque deux mètres, qui semble être dans la même tranche d’âge mais vous pouvez lire dans ses yeux que la vie n’a pas été tendre avec lui, et qui se présente comme Second Gardien. Il a la peau claire et les yeux très pâles, peut être même roses.

Avant de vous emmener séparément ils vous annoncent que le soir même aura lieu une Chasse sacrée à laquelle vous serez conviés.  

Desdren
Sous un soleil radieux en début d’après midi Ailis t’emmène sur le sommet du Tumulus de Newgrange. Elle te fait signe de t’asseoir puis se place face à toi, pose deux bières entre vous, ainsi qu’une flasque contenant selon ton expérience ici une boisson fortement alcoolisée.

Je suis là pour te parler de ta famille. Elle marque une courte pause semblant chercher comment aborder le sujet. Ton domicile à été ravagé et ton père est porté disparu. Le reste du groupe du Danseur de la Spirale Noire qui était à tes trousses devait probablement se charger en même temps de fouiller ta maison. Elle t’adresse un regard compréhensif et reprend  la parole. Mais nous avons pu retrouver ta sœur avant qu’ils réussissent à l’enlever. Elle est sous le choc mais elle s’en remettra. Lorsque nous aurons plus d’informations, nous t’en  tiendrons informée. Il sera alors temps de montrer à nos frères déchus que leur temps est révolu.

Tu vois approcher de vous un esprit humanoïde, faisant un signe de tête à Ailis, il s’approche de toi et pose sa main sur ton épaule. Et tu sens dans son  regard que ta relation avec la mort ne fait que commencer.

Bran
Cormac te fait marcher, dans un silence un peu pesant. Comme toi il ne semble pas du genre à bavasser pour combler les silences. Vous continuez un petit peu jusqu’à arriver au bord de la Boyne, rivière marquant l’une des limites de l’enclos du Caern. Ton accompagnateur se place à côté de toi face à la rivière, les bras dans le dos,  droit et raide.

Tu vas bientôt être l’un des nôtres, et je ne te ferais pas l’affront de te traiter comme un enfant, frère de lune. Dans ses paroles tu sens poindre une colère froide. Du sac qu’il avait posé au sol il sort deux outres et t’en tend une - une de leurs outre à spiritueux -  et commence à te parler. Ils les ont tous eus … Ces salopards … il se tourne alors vers toi. Les Danseurs de la Spirale noire, ils sont tombés sur ta famille, et ils les ont torturés, il ne reste personne… C’est tout ce qu’ils savent faire, détruire, violer, corrompre. Il crache les derniers mots dans une colère noire. Il plonge son regard dans le tiens. Ils passeront leurs vies à te gâcher la tienne. Je sais de quoi je parle. Il se tait, sa colère plus que palpable, te regardant.
Luna
Luna
Admin

Messages : 22
Date d'inscription : 09/01/2014

https://heritages.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Noomi Ven 13 Fév - 23:35

Je m'habitue peu à peu à ces gens. A cette "vie" qui n'est pas la mienne. Comme chaque fois, je m'adapte, mais j'ai du mal avec tous leurs trucs mystiques et leurs leçons sur les loup-garous et le reste. J'écoutes, mais mon esprit est ailleurs. Je demande plusieurs fois qu'on me donne des nouvelles de mon Oncle, de ma Tante, de mon ancienne bande et même bizarrement, de mon Père. Mais rien pour l'instant.

On doit faire une sorte de cérémonie pour devenir adulte, à ce qu'il paraît. Tout ça sonne encore à mes oreilles comme un gros cultes de fanatiques. Du moins si j'avais pas vu ce que j'ai vu pendant une semaine. J'ai eut du mal à m'y faire, mais je peux pas renier ce que je vois de mes propres yeux.

La majeure partie du temps, je reste seul. Ou avec Dresden, quand elle vient me voir. Je discute quand même avec les autres, mais je suis juste pas le style expansif. Mais de façon assez étrange, je n'envoie personne chier pour un oui ou pour un non, comme je le faisais avant. Comme si...Comme si j'étais enfin à ma place. Sensation qui me rassures et qui à la fois me fait flipper. Les locaux sont sympas avec nous, même si je vois leurs regards en coin. Ils nous font pas vraiment confiance. C'est comme si ils voulaient qu'on soit des Héros, mais qu'au fond ils le pensaient pas. Au bout d'une semaine, j'ai fini par piger pourquoi. La Spirale. Les Hurleurs Blancs. Les rares trucs que j'ai suivi dans leur charabia d'histoires mystiques. Mais pour l'instant, je sais pas trop quoi penser de tout ça.

Et là le géant Irlandais est venu me chercher. Cormac. Tout à fait le genre à s'appeler Cormac, me dis-je avec une pointe de sarcasme. Lui et l'autre fille nous prennent à part pour aller balader en nous disant que ce soir ils ont prévu une "chasse sacrée". J'comprends pas tout. Mais j'le suis, après avoir fait un petit clin d’œil qui se veut rassurant à Dresden.

***

Cormac est pas du genre expressif, lui non plus. Pas grave, j'ai l'habitude, et le silence de la marche me fait du bien. On s'arrête sur les berges de la Boyne. Une des frontières du camps. Euh...Du Caern. Le bruit de l'eau. La brise qui caresse mes bras. L'odeur de la campagne. Je ne suis pas habitué à tout ça, mais j'adore ces sensations, ça me calme trop.

La montagne de muscle pose son sac, et on reste là à regarder la rivière. Sa pose me rappelle un de mes instructeurs du camps de l'IRA. Je dis rien, occupé à profiter de ces sensations nouvelles et agréables. Avant la mort de ma sœur, mon père disait : profites de la vie comme elle vient, mon fils. Mon coeur se serre, comme d'habitude quand je repense à mon passé. Donc, comme d'habitude, j'arrête de penser à ça et me concentre à nouveau sur mes sens.

La voix de Cormac s'élève. Dure. Mais j'ai l'habitude. Par contre, il a l'air bizarre. Ennervé ?...

Mais non, il me tend une outre sortie de son sac. Je me fais la remarque en l'ouvrant et en buvant une gorgée qui me pique la gorge que j'ai jamais autant bu qu'ici. Et pourtant, c'était pas gagné de battre mes records de Pub. Cormac parle alors, et à sa première phrase ma gorgée passe de travers. J'ai trop l'habitude des mauvaises nouvelles pour pas les reconnaitre au premier coup d'oreille.

Mais là c'est trop. Je n'écoute plus. Un flottement de choc. Puis ça monte. Dans ma gorge. Un grognement animal. Quelque chose dans mes tripes. Sauf que maintenant je sais d'où ça vient. Je la laisse sortir avec un regard haineux pour le messager de cette funeste nouvelle, les yeux embués de larmes que je retiens :
- Non...Non, tu mens...TU MENS, ENFOIRE ! Dis-je avec tous les accents d'un accès de rage. Par réflexe, j'envoie mon poing droit vers celui que je tiens impulsivement pour responsable de tout ça. Mais le grand gaillard a vite fait de bloquer mon poing avec le sien, deux fois plus grand. Pourtant, il n'a pas l'air de m'en vouloir d'avoir voulu le frapper. Son regard est simplement sombre et...Triste.

Je serre mon poing dans sa poigne, puis le dégage. L'outre est tombée et se vide. Je regarde mes pieds. Tout tourne. Mes parents. Mes amis. Je n'ai vraiment plus personne. Quelque chose se brise alors dans ma poitrine, tandis que je réalise qu'ils viennent de jeter ma vie à la poubelle. Comme ça, en tuant tous ceux à qui je tenais. Je veux pas. Je peux pas. C'est impossible, ils ont pas pu faire ça...

Mes larmes, autant d'une peine que d'une haine indicibles coulent comme la rivière à côté de nous. Je suis à quatre pattes, j'essaie de ne pas vomir, je crois. Mes poings frappent le sol. Je n'étais pas là. Je n'ai rien pu faire. Enfoirés...

Toute cette hargne, ce feu intérieur qui menace, finit par exploser dans un hurlement :
- RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRGGGHHHHHHHH !!!!

Je vois mes mains se changer. Grossir. Les poils qui poussent. Je me sens comme à l'intérieur d'un volcan. Ma respiration se fait saccadée. Mes poings frappent plus fort dans l'herbe et dans la terre. Par un réflexe totalement animal je coure. Comme pour éviter la douleur. Mais pas d'esquive. Alors, frustré, je frappe sur un arbre. Mes griffes le déchire. L'arbre à nu, c'est la poigne titanesque de Cormac qui me retient.

Choc glacial. Je me retourne. Il est là, et je fais sa taille dans cette forme qu'ils appellent Glabro. Il me regarde intensément. Mais ce n'est pas de la colère. Juste de la compréhension :
- Fais la sortir. Mais gardes-en pour nos ennemis, mon frère., me dit-il. Puis il s'éloigne. Il sait que j'ai besoin d'être seul.

Je reste planté là, complètement coupé dans mon élan. Mes jambes cèdent, et je tombe au sol, mes griffes descendant sur le tronc. La douleur de la perte est presque pire que pour ma sœur. Prostré devant l'arbre, la rivière à quelques mètres. Ma rage finie par être remplacée par la culpabilité. Et quelques minutes plus tard, la douleur se libère comme un torrent alors que je m'assois contre l'arbre en respirant profondément. Dans un sursaut de hoquets, je pleure alors la perte de mes parents et de mes amis.

Les pleurs s'assèchent. Je finis par reprendre conscience de mon environnement. Je me sens vide. Ma tête me fait mal. Je n'ai envie de rien, juste de mourir. Mais, comme après chaque coup dur de ma vie, je me relève encore. Porté par une volonté qui semble pas être la mienne. Je vais m'asseoir devant la rivière. Et je pense.

***

Est-ce qu'il s'est passé quelques minutes ou quelques jours ? Je saurais pas dire. Le bruit de l'eau m'a bercé. Une nouvelle volonté m'anime. Je me lève, et pars d'un pas décidé vers le camps. La nuit va bientôt tomber, je peux le sentir. La Chasse. La cérémonie. Les loups. Ma nouvelle famille. La spirale. Mes nouveaux ennemis.
Noomi
Noomi
Pj Renaissance

Messages : 25
Date d'inscription : 29/01/2015

Fiche de personnage
Lignage: ?
Auspice: ?
Tribu: ?

https://heritages.forumactif.org/t24-bran-finnegan-fiche-de-perso

Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Dresden Cooper Jeu 19 Fév - 17:33

[Juste pour corriger une info un peu plus haut, Dresden est écossaise elle aussi.]

Une semaine, le temps passe vite. Passé la surprise de voir la louve, j’en viens à mieux comprendre la signification de la  nature duale dont nous parle Larmes de terre. J’apprends à mieux connaître mes « frères et sœurs », même si je me sens plus d’affinités avec Finn. Sûrement du fait que nous parlons le même langage de la rue, et que je pressens que son histoire est semblable à la mienne : enfant du béton à qui rien n’a été épargné. Je profite de la tutelle de Larmes de terre pour lui poser toutes les questions qui me viennent en tête, au sujet de notre nouvelle condition, mais aussi et surtout sur cet autre monde dont nous avons eu un aperçu. Je reçois l’explication sommaire de ce qu’est « l’Umbra » et me montre impatiente d’en fouler les espaces à la réalité spirituelle.

Je grille une clope et partage une bière avec Finn tous les soirs, pas vraiment sur ce qu’on apprend dans la journée, plus sur la rue, ce qu’il a fait. Le bonhomme est pas très bavard, alors je parle pour deux. Mon job à la morgue, les voix que j’entendais et qui trouvent enfin une explication autre qu’un cerveau ravagé. Je parle aussi un peu de mon père, ce crétin qui ne comprenait rien mais évite le sujet de ma sœur qui me fout en rogne rien qu’à y penser. J’aime bien Finn, pas le genre à se la jouer ou à chercher à ce que j’écarte les cuisses parce qu’on partage une bière.  Je parle aussi avec Kieran et Moira, mais l’une a l’air du style fille à papa et l’autre est plus intéressé par la louve. On se comprend un peu moins bien, même si je ressens une empathie étonnante à leur encontre.

Et puis arrive le moment où la Première gardienne du Sept m’entraîne à sa suite sur le tumulus. A dire vrai, j’espère qu’elle va me conduire dans une découverte des terres l’Umbra, mais ce n’est pas vraiment comme ça que ça se passe. Le vieux a disparu. Mort sûrement, vu que planter un clou représente le sommet de l’acte dangereux pour Paul Cooper. Alors affronter des monstres sanguinaires….Connie est, elle, en vie.

Curieusement, je prends la nouvelle avec calme et sérénité. Pas que je m’en foute, loin de là, mais je prends cette information comme une autre. Comme l’implication des Danseurs de la Spirale Noire. Une information que j’enregistre en vue d’une utilisation future.

J’hoche simplement la tête à l’évocation de futures nouvelles et me contente d’un simple « Merci ».

L’esprit s’approche alors et pose sa main sur mon épaule. Je n’ai pas de mouvements de recul, contrairement à ce que j’aurais pensé. Je repense au lionceau dans mon giron. Nous sommes les enfants de Lion : nous sommes braves et ne craignons pas le danger. A son contact je comprends : revenants. L’esprit de personnes qui décèdent restent enfermés dans une zone de l’Umbra dans certaines circonstances, c’est ce que m’a expliqué Larmes de terre. Les habitants de l’Outremonde. Sommes-nous alors dans cette région de l’Umbra. Je me sens confuse. Et je n’aime pas ça.

A mon propre étonnement, je trouve les mots pour m’exprimer dans une langue qui n’est pas la mienne :

- Je te salue, esprit. Je suis Dresden de la tribu des Hurleurs blancs et je fière de faire ta connaissance.

Les mots me semblent un peu ridicules, pourquoi est-ce que je m’exprime comme une pimbèhe de la haute tout à coup, mais instinctivement je sais que c’est la chose à faire. Attendant l’éventuelle réponse de l’esprit du mort, je le détaille du regard, cherchant en vain une matérialité dans un être spirituel.
Dresden Cooper
Dresden Cooper
Pj Renaissance

Messages : 2
Date d'inscription : 02/02/2015

Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Luna Jeu 26 Fév - 12:18

Desdren

L’esprit plonge son regard dans le tiens, tu peux sentir que ce n’est pas seulement toi qu’il regarde, mais aussi ton âme. Il hoche la tête à ta présentation, en toi-même tu sais que c’était la chose à faire.

Ta route sera longue et trompeuse petite louve, sois plus prudente que tes ancêtres. Puis il disparait de ta vue en quelques secondes.
Tu peux voir Ailis qui te fait un petit sourire. Ici, elle fait un grand geste englobant le tumulus, le goulet qui sépare l’Umbra et la Terre est très faible. Les esprits et même les fantômes peuvent être vu sans les rejoindre dans leur monde. Elle semble pensive un instant. J’ai remarqué qu’ils ne te quittent jamais du regard tu semble beaucoup les intriguer, c’est étonnant même pour une théurge. Ses paroles font étrangement échos à celle de l’esprit, prend garde tous ne sont pas bienveillants.
Bien, il faut préparer la cérémonie de ce soir.
Elle se lève et te regarde du coin de l’œil, te laissant faire ce que tu veux.

************************************************************
Vous vous dirigez dans une salle ou se trouve un grand festin, mais il n’y à rien en trop. La cérémonie accueille beaucoup de Garous. Certain que vous connaissez d’autres non, il semble qu’il y ai plus de monde que d’habitude, et Larme de la Terre vous explique que ce soir vous avez intérêt à ouvrir grand vos oreilles, des délégations de d’autres tribu sont la afin de venir observer de leurs propres yeux votre existence.

Evidemment l’alcool coule à flot, et ils servent la bière spéciale de Bron Mac Fionn - Qui est présent -  à tout les Garous non Fianna, vous y compris. Et vous êtes tous invité à vous joindre aux chants du sept. C’est le rituel d’accueil ici vous indique t’on.
Comme à leur habitude les Fianna boivent des litres et des litres de bières, mais vous savez qu’ils ont un don qui les protège des toxines. Vous apercevez même des gens que vous savez être de la parentèle.

Un peu plus tard l’intégralité de l’assemblée est emmenée dans l’enclos, ou attendent des feux disposés de manière à ce que vous formiez tous un grand cercle autour.

Les Fiannas organisent leurs septs différemment des autres tribus. Ils ont un personnage important : le Gardien du Chant, qui est chargé de connaître le Chant du Sept.
Tout sept fianna a son chant. Il est en partie chanté à chaque réunion afin que les membres du sept ne perdent pas le contact avec leur passé. Il n'est quasiment jamais chanté dans son intégralité, car cela prendrait des semaines pour de nombreux septs. Le Gardien du Chant doit le connaître en entier, et a également pour rôle de composer des chants sur les membres de son sept afin que ces derniers entrent dans la tradition orale.

Larme de la Terre prend donc place à l’intérieur du cercle et commence à entonner des chants gaéliques et anglais repris par les membres du Sept, et d’autre Garous. Alors même que vous la regardez et l’écoutez vous vous rendez compte de sa passion pour l’Irlande, elle vous semble être une artiste triste, prête à sacrifier sa vie pour Gaïa.

Vous remarquez que Kieran qui à passé beaucoup de temps avec elle connait se joint volontiers aux chants, il semble transporté, tout comme Cœur de l’été qui accompagne les chants de ses hurlements. Vous-même vous sentez à votre place ici, avec eux.

Puis lentement viens la fin des chants, vous remarquez que de nombreux Garous se sont décalés et que le premier rang est maintenant composé de jeunes de votre âges, parfois plus jeunes. De nombreux regards se posent sur vous tout au long de cette soirée, toujours ce mélange de curiosité, de suspicion et d’envie.

Puis la Philodox échange sa place avec le Haut Righ de tous les Fiannas, Bron Mac Fionn, laissant place à un silence respectueux. C'est un homme grand et costaud, d'un mètre quatre vingt-cinq environ, à la barbe et moustache rousses. Il semble proche de la cinquantaine. C'est le genre d’homme qui a l’air soit très amical, soit très intimidant, selon qu’il est en train de sourire ou de grimacer. Alors même qu’il ouvre la bouche vous ressentez dans ses gestes, dans sa voix, dans ses postures toutes sa force, celle qui pousse les Fiannas à le suivre. Et vous remarquez qu’il vous regarde souvent, comme si son discours vous était adressé.

Alors qu’il commence à parler il jette une poudre dans les feux, qui diffusent une fumée odorante, faisant osciller les flammes au rythme de son récit. Vous pouvez même parfois y apercevoir des images en accord avec ses paroles.

Le Phénix m'a pris, m'a emporté dans ses griffes au dessus du monde pour que je puisse voir au delà de demain. Et j'ai regardé, j'ai contemplé le futur.

J'ai vu la mort de beaucoup de nos parents. Chassés au-delà de la chasse, morts au-delà de la mort, jusqu'au dernier. Il n'y avait plus d'enfants, ni de petits enfants, ni de pères, ni de mères. Ce fut le premier signe que le Phénix me donna, ce que les enfants du tisserand, les homidés, nous donneraient, à nous les garous.

J'ai regardé. J'ai contemplé le futur.

J'ai vu naître les enfants du tisserand. Une grande marée d'humains, qui montait. J'en ai vu de plus en plus, jusqu'à ce que Gaïa grogne d'avoir à les porter tous. Leurs maisons s'amoncelaient, leurs râteaux violaient, leurs mains griffaient la terre desséchée, essayant de lui arracher leur nourriture. Ce fut le deuxième signe des derniers jours, que le Phénix me montra, ce que les humains feraient.

Je regardai de nouveau. Je vis le troisième signe.

Tant, et tant d'enfants. Tant d'homidés. Et ils tombaient les uns contre les autres, un par un, et le ver apporta la corruption et leur en fit prendre un peu à chacun. J'ai vu leur étrange feu, hors de contrôle, le grand plumet s'élevant au dessus des étendues sauvages, apportant la mort partout où il allait sur cette terre sombre et froide. J'ai entendu l'agonie de la mer comme elle hurlait à la mort parce que quelque ivrogne fou avait déversé un lac de mort noire sur elle.

J'ai détourné la tête de dégoût, mais je n'ai pus m'empêcher de regarder de nouveau. J'ai contemplé alors le quatrième signe.

Le ver devint puissant, ses ailes apportant une brise de pourriture. Il répandit des maladies et elles étaient horribles, tuant le troupeau par des maladies de la tête et du sang. Les enfants naissaient difformes. Les animaux tombèrent malades et personne ne put les guérir. En ces jours de la fin, même les guerriers de gaïa ne pouvaient fuir les griffes paralytiques de l'oiseau de mort qui apportait la maladie.

Une larme dans l'œil, j'ai regardé de nouveau et le Phénix me montra le cinquième signe.

J'ai vu d'autres plumets s'élever comme des lances de mort dans le ciel magnifique, le perçant, laissant le père soleil brûler la terre. L'air devint brûlant, même dans l'obscurité de l'hiver, il faisait chaud. Les plantes flétrissaient au soleil. Un cri de douleur et de souffrance venait des forêts mourantes, comme un seul être, la parentèle pleurait des larmes de deuil.

Puis, ce fut comme si un voile était déchiré, et le sixième signe apparut.

Dans les derniers jours, Gaïa tremblera de rage. Le feu bouillonnera depuis les profondeurs. Des cendres couvriront le ciel. Le ver se cache dans leurs ombres ...et se dresse pour frapper. Les anciens sont tous partis, les gardiens des voies et des carrefours ont disparu. En ces derniers jours, le sixième signe se fera connaître aux meutes qui se forment. Chaque meute aura une quête, un voyage sacré à faire. Tel est le souhait du tisserand, et celui de Gaïa, m'a dit le Phénix.

Et j'ai vu le ciel devenir noir, et la lune rouge sang. Puis j'ai entrevu le septième signe, je ne pouvais le regarder en entier. Mais je pouvais sentir sa chaleur.

L'Apocalypse. Les derniers jours du monde. La lune fut avalée par le soleil, et elle brûla ses entrailles. Des feux profanes tombèrent du ciel, nous brûlant tous, nous corrompant et nous faisant tousser du sang. Le ver se manifesta dans les tours, les rivières, l'air et la terre, partout ses enfants rampaient, dévoraient, détruisaient, apportaient des malédictions de toutes sortes. Et le troupeau s'enfuit, effrayé. Et ceux qui portent le noir, les enfants du ver, marchèrent dans les rues en plein jour.

Je détournai la tête. Le Phénix me dit : "voila ce qui sera, mais pas ce qui doit être".
Le Phénix me laissa.

Alors qu’il laisse un grand silence planer après ses paroles, il s’accroupit et prend une poignée de Terre.

Mais ceci n’est pas une fatalité. Il y à 3 ans de cela Phénix est une nouvelle fois venu à nous, il nous à apporté les 8ème signe mes frères, le signe de ce qui doit être, qu’en ne cédant pas à l’Harano ou au désespoir nous pouvons être assez fort pour la tache qui nous à été confiée par Gaïa.

Le 7ème signe n’était pas le signe de la fin, mais un appel à la guerre.

C’est il y à 3 ans que Blackpaw, enfant des Siberahk, fils de la lune gibbeuse à parcouru les Caern du monde entier, porteur du message de Phénix, appelant à la guerre et nous révélant qu’au prix de grands sacrifices nos fautes pourraient être pardonnées. Chacun de nous porte la force que Gaïa lui à donnée, tant qu’il en restera un pour porter son chant, elle sera toujours victorieuse.

Ce soir nous célébrons la première manifestation de ce 8ème signe mes frères, Gaïa à ramenées ses enfants perdus parmi nous. Les Hurleurs Blancs courent de nouveau libres sur la Terre, tels qu’ils étaient il y à deux millénaires, avant de succomber à leur propre folie.
Il passe alors sa main dans votre direction, faisant se tourner des centaines de paires d’yeux à la fois. Le temps semble s’arrêter, comme si vous sentiez toute la faute de vos ancêtres sans savoir ce qu’il en est vraiment, comme si vous portiez sur vos épaules une horreur presque palpable. Le bruit des feux qui cachottent et le changement de luminosité vous sort de cet échange hypnotique, les flammes sont devenues blanches et diffuse une lumière hivernales, vous berçant et vous transportant dans un endroit rude et froid, sauvage et enneigé.

Un vieux garou que vous ne connaissez pas à pris la place du Haut Righ des Fiannas, il semble s’adresser à vous, puis au jeunes, puis à la totalité de l’assemblée.

Sais-tu qu'autrefois des lions erraient sur ces terres ? Lorsque les Pictes parcouraient ces bois et que les Hurleurs Blancs couraient avec eux.

Oui ... eux. Je sais qu’ils ont une mauvaise réputation ces derniers temps, mais à cette époque... Ils étaient plus farouches que leurs cousins dépravés, les Fiannas.
Ils étaient sauvages, c'est vrai, plus que les Garous actuels, sauf peut-être que les Griffes Rouges. Ils se reproduisaient avec les Pictes. Ils se faisaient d’effrayants tatouages bleus et dansaient en hurlant et criant tout le temps. Ils n’avaient pas besoin de contrôler leur Rage. Ils ne le faisaient pas.

La terre serait différente aujourd'hui s’ils vivaient, tu sais. S’ils n’avaient pas été assez imbus de fierté, de Rage et de Gaïa seule sait quoi d'autre, pour se ruer sur le Ver. Selon certaines rumeurs le Ver avait prévu cela depuis longtemps, mais je ne pense pas qu’il puisse planifier quelque chose. Une maladie a dû leur faire ça. Je veux dire, tous aller vers le Ver comme ça ? Ce n’est pas si facile, ni si rapide. Ils étaient des malades.

Et la terre serait différente. Pas de Romains, tu peux en être sûr. Ils auraient botté le cul de Rome pour qu'elle retourne de là où elle vient. Mais ils sont allés voir le Ver et ont invité les bâtards à entrer. C'est pourquoi NOUS sommes dans une telle merde aujourd'hui, parce que les Hurleurs Blancs ont échoué.

Et il semblerait qu’aujourd’hui Gaia leur offre la chance de se racheter… Non pas ces quelques pauvres petit Hurleurs qui ont vu le jour seul, aujourd’hui vous êtes une meute, nous vous avons sauvé au prix du sacrifice de guerriers de Gaïa. Nous avons respecté notre part. Serez-vous assez fort pour respecter la votre.
Ses yeux vous transpercent encore une fois alors même que vous prenez conscience de votre héritage.

Petit à petit des chuchotements naissent et de nombreux Garou viennent vous observer, vous parler ou juste se présenter à vous d’un signe de tête. Des loups, des humains, des métis, des Croc d’Argent, des Fils de Fenris … C’est alors qu’à la surprise générale des invités sort de l’ombre une meute de Griffes Rouges se dirigeant sans hésitation vers vous.

Griffon vous salue enfants de Lion, nous venons porter un hommage à nos frères. Je suis Tears-at-Flesh la Toundra Athros de la meute de la Forêt de l'Hiver. Nous venons directement de Sibérie. Le loup dépose alors un petit sac en peau  à vos pieds qui s’ouvre en partie et laisse apparaître une boucle d’oreille de couleur or, ainsi qu’une paire de lunette  aux verres sombre - de soleil- plutôt jolie qui semble être dans un bois vernis et assez foncé, les deux portant la glyphe des Griffes Rouges - Gravée pour les boucles d'oreilles, gravure en or pour les lunettes-.
Il se tient droit et fier devant vous semblant attendre votre réaction. L’un des leurs se dirige vers Cœur de l’été, remuant la queue ils semblent fêter des retrouvailles. Mais plus que tout autre chose, c’est l’incrédulité de l’assemblée qui vous frappe. Et ne vous étonne pas au vu de ce qu’on vous à dit de cette Tribu.

Vous entendez  tous une voix dans votre tête, et d’un regard entre vous, confirmé par un hochement de tête de la part de la plus sensible aux esprits parmi vous vous savez que c’est Lion qui se manifeste directement pour la première fois. Griffon à été la pour moi quand  j’ai eu besoin de lui, il à soigné mes plaies, et apaisé ma douleur. Il vous fait un immense honneur, ce Garou est l'enfant de Cours la Toundra qui règne sur tout les Griffe Rouge d'Asie. Même si il ne vous ordonne rien, vous ressentez que Lion porte énormément d'espoirs sur vous, ses derniers enfants.
Luna
Luna
Admin

Messages : 22
Date d'inscription : 09/01/2014

https://heritages.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Noomi Jeu 26 Fév - 14:23

Lorsque je reviens au camp, il est déjà "tard". J'ai l'air du type auquel on vient d'apprendre une nouvelle de merde. J'ai juste la sociabilité d'un signe de tête à tout le monde -et surtout à Dresden- avant d'aller me changer vite fait. Pour le reste, on pourrait tout aussi bien essayer de parler à un putain de Tumulus, à supposé qu'en fait ils parlent pas eux aussi.

On nous fait entrer pour le repas. D'habitude j'me serais jeté sur la bouffe et l'alcool sans hésiter. Là je touche à rien, me contente d'écouter distraitement les conversations, et semble absorbé à ruminer de sombres pensées. Je reste comme ça jusqu'à ce que "Saint" Bron commence son Show de leader de secte. Le type a de la présence, j'peux pas nier, ça m'attire. Pas que j'crois pas que les Loup-garous existent, et j'ai déjà vu plein de trucs incroyables, juste que la "prophétie" de c'vieil irlandais m'fait beaucoup penser aux cours de Cathé auquel mon vieux m'a forcé a assisté jusqu'à ma communion. En mieux dit, c'est clair, mais quand même.

J'essaie quand même de suivre un peu, notant bien le passage sur le Ver. Puis d'un coup un vieux à côté vient nous faire la morale sur un truc qu'on a même pas connu. Bollocks ! Quand même pas notre faute à nous, bande de vieux cons ! L'espace d'un instant, mon sang bouillonne et j'me sens de me lever pour lui en coller une pour lui expliquer qu'on a pas choisi leur putain d'héritage. Mais, les poings serrés, j'inspire et me calme.

Et là ça devient totalement surréaliste, comme quand on est arrivés. Tout le monde nous regarde, on nous salue, genre "respect, les mecs" et tout. Un groupe de gars sort d'un coin et se présente. Rien compris, à peine son nom, mais ça sentait la présentation officielle, et les cadeaux vont dans mon sens. Une paire de boucles d'oreilles, et une paire de lunettes de soleil en...Merde, du bois ? Des lunettes en bois ?...C'est une blague ?...J'hausse un sourcil en les essayant comme si j'avais des doutes sur le fait qu'on y voit à travers, et regarde les boucles d'oreilles d'un air dubitatif. Va falloir que j'porte ça ? J'ai même pas les oreilles trouées...

Ne sachant pas trop quoi dire ou répondre sans passer pour un crétin qui n'a pas leurs "manières", je cherche d'un regard le soutien et le discours d'un de mes potes de meute, pour me cacher derrière, les lunettes toujours sur le nez en train d'essayer de comprendre si c'est une invitation pour aller à la mer, ou si c'est juste une tradition des..."Griffes rouges" d'offrir des lunettes. En tout cas, ayant retenu que ces mecs sont des durs, nous faire des cadeaux mérite le regard de respect et de remerciement discret et silencieux que je leur adresse ensuite.

Tout à coup, une voix s'élève dans ma tête. Et c'est pas la mienne. J'secoue la tête, et regarde derrière moi si personne est en train d'me faire un coup foireux. Dresden et les autres ont l'air de triper eux aussi et me renvoient un regard entendu. C'est une voix puissante, d'outre tombe, comme si Dieu avait décidé d'un coup de m'répondre enfin. Et la vision d'un Lion. Wouah, l'Haluuuuuuu.... Mais vu que j'ai pratiquement rien bu ni bouffé, que les autres ont l'air aussi de l'entendre, j'me dis (presque) naturellement qu'on a encore passé un stade dans le Conte de "Finn au pays des merveilles".
Noomi
Noomi
Pj Renaissance

Messages : 25
Date d'inscription : 29/01/2015

Fiche de personnage
Lignage: ?
Auspice: ?
Tribu: ?

https://heritages.forumactif.org/t24-bran-finnegan-fiche-de-perso

Revenir en haut Aller en bas

[Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs Empty Re: [Intro] Porteurs de fautes et d’espoirs

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum