Sur la corde raide - Nihahsah

Vision à 90 degré.

Devant toi, le parquet en bois s'étend jusqu'aux pieds d'une chaise devant lesquels reposent deux chaussures de marque parfaitement vernies. Tu es allongée au sol, sur le coté. Tu tentes de bouger tes membres, mais le simple fait d'essayer te fait gémir de douleur. Prisonnière. Avec horreur, tu comprends que des chaînes en or te menottent à une chaise.

Une voix, à l'accent français, provenant vraisemblablement du propriétaire de la paire de chaussures vernies en face de toi:

- Allons Sidhi, redresses notre invitée. Ce ne sont pas des manières de faire avec une jeune femme...

Une force derrière toi redresse la chaise à laquelle tu es clouée. Tu fais à présent face à un occidental: cheveux noirs, traits émaciés, mais sourire charmeur. Il te fixe avec curiosité, comme s'il te découvrait pour la première fois. Dans ta bouche, le goût du sang. Vous vous trouvez dans une pièce aux murs en lattes de bois, dépourvue de toute fenêtre. Une ampoule au plafond irradie une lueur blafarde. L'homme reprend après quelques secondes:

- Je suis si navré, Mlle N'Diaye, que nous soyons obligés d'employer ces méthodes barbares. Vous voyez, je viens d'un continent où les êtres comme vous ont le plus grand mal à comprendre nos problématiques... Et il faut parfois savoir être dur pour leur faire entendre qu'ils se trompent. Mais nous n'avons certainement pas besoin d'en arriver là, n'est-ce pas? Qu'en pensez-vous Mlle N'Diaye?

Il marque une pause pour sortir une cigarette d'un paquet glissé dans les poches de son costume Cerruti. Après l'avoir allumé et exalhé un long trait de fumée, il reprend en conservant le même ton calme mâtiné d'un brin de suffisance:

- Voilà ma proposition, Mlle N'Diaye. Vous me dites où je peux trouver les gens comme vous ici et je remise Sidhi à la niche. Vous vous obstinez dans le silence et je ne pourrai rien faire pour vous. Outre son penchant naturel pour la violence, je crois savoir que Sidhi est affligé de déviances sexuelles particulièrement répugnantes. Il grimace avec un air faussement dégoûté, avant de tirer une nouvelle bouffée de sa cigarette. A travers les fumerolles qu'il rejette, son regard se fixe dans le tien en quête d'une réponse.

J'ouvre les yeux, le sol n'est pas à l'endroit ... je ressent le contact frai du parquet contre ma joue, peut être est-ce moi qui ne suis pas à l'endroit. Il sais ce que je suis ce petit connard suffisant.

Mais ou suis-je, alors qu'une personne derrière moi me redresse, j'observe mon ravisseur, les sourcils froncés, sentant la colère commencer à monter en moi.
Je regarde toute autour de moi pour essayer de capter les détails de la pièce, la petite ampoule me laissant penser que nous sommes en sous-sol, voir qui ou qu'est ce qui se trouve derrière moi. [Activation du Don sentir le Ver]
Je sens le sang dans ma bouche, et me promet de faire payer à ce type, lui et son Sidhi, ce qu'ils m'ont déjà fait, et ce qu'ils me feront.

Pour le moment je ne souhaite pas vraiment répondre mais je n'ai pas vraiment le choix.

Qui êtes vous, que nous voulez vous, et comment savez vous qui je suis ?

L'occidental se lève tandis que tu fermes les yeux un bref instant pour ouvrir tes perceptions à l'influence du Monstre des ténèbres profondes.

Ca pue. La corruption, la haine, le vice. Celui qui se tient derrière toi est l'hôte d'un rejeton du Destructeur, un corrompu.

Tu rouvres les yeux pour découvrir que l'homme en costume se tient désormais à quelques centimètres de toi. Hasard ou calcul, sa main est positionnée à quelques centimètres de ton visage, le point rouge de son mégot à demi consommé fleurtant dangereusement avec ton oeil droit.

- Qui sommes-nous, Mlle N'Diaye? Il prend une pause comme si la question méritait réflexion. Nous sommes les architectes d'un monde nouveau, un monde que nous libérerons des carcans qui le brident pour en faire une aube nouvelle pour l'humanité.

Il fait quelques pas dans la pièce en te tournant le dos, le son de ses chaussures sur le bois résonne dans le vase clos que vous occupez. Au bout de quelques secondes il se retourne pour te faire à nouveau face.

- Vous pourriez contribuer à cet essor nouveau si vous le souhaitiez, Mlle N'Diaye. Nous aurions besoin de gens dotés de vos qualités, incontestablement. C'est sûrement la raison pour laquelle M. N'Diaye nous a aidé à vous faire venir ici.

Il fait une pause plus longue, vraisemblablement pour voir si ses derniers mots font leur effet.

- Il croit en notre oeuvre vous savez et je suis sûr que, si vous en preniez le temps, vous pourriez à votre tour en comprendre l'utilité...

A nouveau il fait silence, écrasant cette fois-ci le reste de son mégot de la pointe de sa chaussure. Il lève les yeux vers toi, gardant la bouche close.

Dans ton dos, telle une statue maléfique, le dénommé Sidhi semble figé dans le marbre. Pourtant, son aura malsaine empeste tes sens de façon insupportable.

Ce que je ressent ne m'étonne guère, je suis plus surprise de ne rien sentir de particulier sur l'homme qui est face à moi.
Lorsque j'ouvre les yeux je ressent la chaleur de sa cigarette sur mon oeil droit. Le déplaisir de ma position, et cet homme qui se prend pour le roi du monde, comme me le confirme sa petite tirade commencent sérieusement à me taper sur les nerf. Je n'ai qu'une envie, m'éloigner de ce monstre qui me retient, et de cet énergumène face à moi.

Moi participer à leurs plan, ben voyons, l'espoir fait vivre il paraît, mais toi si tu continu ... Tout à coup mon sang se glace, C'est impossible, j'avale difficilement ma salive. Mon père, il dit ça pour me déstabiliser. Une rage froide s'empare de moi, autant pour mon plan qui voulait consister à les amadouer, il à touché à ce qu'il ne fallait pas, ma famille. Je ne peut m'empêcher de lui rétorquer, sur un ton fort et grondant, Vous mentez jamais un membre de ma famille ne s'associerai à des gens comme vous, des résidus de la société, vous n'êtes que des déchets, tout ce que vous méritez c'est qu'on vous offre la mort.. On peut sans peine ressentir ma colère, mais aussi le dédain que j'ai pour eux.

Je me tiens prête désormais, au moindre signe d'agression, à leur faire ressentir le souffle de celui qui m'accompagne et me veille depuis mes premiers pas, peut être qu'il comprendront que ce ne sont pas des chaines qui nous arrêterons lorsque qu'il danseront avec les flammes de Dragon.

Je sais aussi que certaines choses montrent que mon père est probablement bien avec eux même si je ne veux pas l'admettre, ils connaissent mon nom, qui je suis, qui je connais, ainsi que notre faiblesse à l'or, hors ça, c'est un des secrets les mieux gardé des Mokolés.

Je ne suis plus aussi confiante et nonchalante qu'au début, il faut que je me débarrasse de ces chaines. Si elles sont en or pur, sans rien de plus elles devraient être malléable, mais je suis pas réputée pour ma force sous cette forme .. j'essaie quand même de forcer les chaînes qui me retiennent.


Ta réaction épidermique provoque un sourire à peine voilé de satisfaction sur les traits de l'occidental, comme s'il pensait avoir gagné votre petite lutte psychologique. Tu notes qu'il prend néanmoins instinctivement soin de s'éloigner légèrement de toi.

- Allons, allons, Mlle N'Diaye, voilà des propos indignes de l'éducation que vous avez reçu de vos parents. Vos origines devraient pourtant vous inciter à plus d'ouverture d'esprit, n'est-ce pas?

Il tape de sa main gauche des résidus de poussière sur sa veste avant de reprendre:

- Nous allons jouer franc-jeu, Mlle N'Diaye. Vous n'avez pas vraiment le choix. Je déteste utiliser ce genre de méthodes, mais votre don est trop précieux pour que nous puissions nous en passer. Si vous refusez de coopérer, je me verrai contraint de m'en prendre à vous et ensuite laisser Sidhi s'occuper de... Mélissandre par exemple?

Tandis que tu t'agites légèrement pour tester la résistance des entraves d'or, la main de Sidhi se pose avec fermeté sur ton épaule. Lorsqu'elle se ressert jusqu'à te faire mal, il te faut un effort de volonté pour ne pas laisser échapper un cri de douleur malgré toi.

- Alors Mlle N'Diaye, êtes-vous prête à rencontrer celui qui sera le grand décideur de notre projet?

Ma rage redescend aussi vite qu'elle est venue, remplacée par une fureur glacée. Son sentiment de supériorité  me laisse songeuse, penses donc que tu m'es supérieur, la vanité émousse les sens, fou.

Je ne répond pas à sa question, qui était purement rhétorique, comme toute les personne il aime surement s'écouter parler. Puis il recommence s'attaquer à ma famille ... Ce type ne perd rien pour attendre.

Je lui fait alors un sourire, la douleur de ma lèvre gonflée ne l'affectant en rien. Je pousse alors un soupire théâtral, Amenez moi donc ce gueux, qu'on en finisse au plus  vite, je suis lasse de toute cette comédie, et vos manières d'hôtes laissent à désirer. Je fait mine d'étouffer un baillement, et attend le dos bien droit.

J'en ai plus qu'assez de cette situation, et jouer la comédie me coûte, je n'ai qu'une envie, les détruire et m'en aller d'ici, mais je ne peux pas prendre de risque tant que je n'en sais pas plus. Mon ennemi me connait alors que moi non


Le visage de l'occidental ne se départit pas du sourire hautain qui semble hanter en permanence les traits de son visage.

- J'aurais aimé un brin d'enthousiasme supplémentaire dans votre réponse, Mlle N'Diaye, mais je prends cela comme une acceptation de votre part. Vous faites néanmoins erreur. Il ne viendra pas à vous, c'est l'inverse qui va se produire. Nous allons devoir faire un peu de route et je m'excuse par avance pour les conditions de voyage qui vous seront très certainement pénibles et...

Il s'interrompt tandis que le staccato d'une arme automatique se fait entendre non loin de votre position. L'européen se fige pendant quelques secondes avant de faire un signe de la main en direction de la sentinelle silencieuse qui se tenait jusqu'à présent dans ton dos. L'écho d'une nouvelle rafale retentit tandis que Sidhi se déplace rapidement vers l'unique porte de la pièce où vous vous trouvez.Tu notes mentalement que la musculature de cet africain est au delà de ce qu'il est humainement possible et que la porte qu'il ouvre avant de disparaître donne sur la forêt, alors qu'il fait nuit à l'extérieur.

Lorsque la porte se referme sur Sidhi, l'occidental saisit une nouvelle cigarette qu'il allume sans faire preuve du moindre signe de nervosité.

Je m’apprête à lui couper la parole, sur ce ton supérieur qu'il semble aimer.Je serais peut être plus enthousiaste si ...

C'est avec un coup au cœur que j'entend le bruit d'une arme à feu. Je ne suis peut être pas aussi seule que je le pensais.

Bien mon chaperon est partit, quelle bonne nouvelle. Et l’extérieur est tout proche. par contre nous somme de nuit, tant pi, c'est le moment ou jamais, et j'aimerai éviter de me servir du souffle, autant éviter de leur montrer l'étendu de mes capacités

Je m’attelle à tordre mes lien, afin de pouvoir m'en dégager


Ton geôlier ne semble par remarquer ton manège, apparemment plus préoccupé à lancer des regards en direction de la porte.  Le bruit des armes s'est éteint depuis quelques secondes lorsqu'il daigne enfin se tourner dans ta direction, t'obligeant à cesser tes mouvements de poignet. La douleur sourde de l'or dévore tes chairs, mais tu sens que tu es presque parvenue à te libérer [-1 niveau de santé aggravé].

Il va pour ouvrir la bouche lorsque la porte vole en éclat, pulvérisée par la dépouille de Sidhi que va s'écraser au sol à moins d'un mètre de ta position. Instinctivement l'occidental se recule et une dernière torsion de tes poignets te permet alors de libérer une main. Avant que tu ne puisses faire quoi que ce soit, le temps semble se suspendre lorsqu'une silhouette titanesque et massive s'avance au travers du cadre de la porte éclatée.

Haut de plus de deux mètres, un corps recouvert d'un poil aux reflets chamoirés d'or et de feu qui cache difficilement des muscles tendus, surmonté d'une tête de lion à la crinière magnifique s'avance dans la pièce. Son regard de braise se porte sur le corps de Sidhi, puis sur toi et enfin sur l'occidental. Alors que ce dernier tente de saisir une arme à feu caché dans le veston de sa veste, l'homme-lion, le Simba comme te renseigne  ta mémoire ancestrale, pousse un formidable rugissement qui ébranle les murs de bois et vrille tes oreilles..


Je ne peux m’empêcher de ressentir un sentiment d'allégresse lorsque le Simba passe le cadre de la porte. Si je n’étais pas encore attachée j'aurais probablement fait une danse de la joie. Malgré tout, ma situation m'inquiète, est-ce un allié ou un autre ennemi ? Et alors que j’allais dire au Simba de garder cet homme en vie, lorsque son rugissement me vrille les oreilles.

Je dégage ma deuxième main rapidement, posant chacun d'elles sur mes oreilles. Mon regard posé sur L'occidental.

Alors que l'occidental tente de tirer, le Simba est déjà sur lui. Son poing prolongé par de terribles griffes s'abat sur l'humain sans lui laisser la moindre chance, arrachant presque la moitié du visage de ton geôlier. Ce dernier n'a pas même le temps d'émettre le moindre son avant de se répandre sur le sol. L'homme-lion contemple quelques secondes la dépouille avant de redresser son regard d'or vers le tien, puis, il s'avance dans ta direction. Sa main griffue se lève une fois de plus et tu crains pour ta vie, juste le temps pour lui de te libérer du lien d'or qui t'obstruait.

D'une voix gutturale, parfaitement incongrue avec la tête de lion qui te contemple, il dit:

- Suis-moi si tu tiens à la vie.

Il sort alors par la porte, obligé de se plier pour faire passer son imposante carcasse, et quitte la pièce sans même un nouveau regard vers toi.

Malgré l'inquiétude mêlée d'une vague contrariété, je ne relève pas, l'individu n'ayant apparemment pas l'intention de me donner plus détails.

Je choisi donc de le suivre, pour l'instant silencieuse, quand même contente d'être libérée malgré la voie dans ma tête qui me pousse à la prudence.

Je le suis dans l'encadrement de la porte, marquant un arrêt d'une seconde quand l'air viens caresser mon visage, le respirant à pleins poumons je continue ma marche, me décidant à demander la question qui tue.

Ou allons nous ?

Un bref moment de calme accompagne votre sortie de l’abri en bois où Nihahsah était retenue captive pour vous retrouver à l’air libre. Devant vous s’étalent plusieurs préfabriqués qui forment un dédale complexe mais qu’il n’est pas difficile d’associer à la base vie d’un chantier colossal. Autour, le bruissement des insectes indique que la jungle est toute proche. La question de la jeune femme reste suspendue à ses lèvres lorsque que des cercles d’une forte luminosité contrastant avec les ténèbres profondes de la nuit viennent fouiller le sol près de vous alors qu’une sirène stridente retentit.

Le bruit de bottes martelant la terre meuble, le cliquetis caractéristique d’armes automatique que l’on charge, le vombrissement des véhicules et des éclats de voix masculines viennent s’ajouter à la cacophonie ambiante, ne vous laissant aucun doute sur le fait que vous êtes repérés. Un coup d’œil sur votre droite, au-delà des bâtiments préfabriqués, vous permet de repérer une tour de garde qui s’érige comme un monolithe menaçant au-dessus du camp. A son sommet, un projecteur à haute puissance promène son œil inquisiteur dans la zone où vous vous trouvez.

Dajan, tu n’as aucun mal à te souvenir que le passage que tu t’es taillé dans la clôture se trouve à une distance raisonnable de ce pylône, mais une jeep militaire vient en barrer l’accès tandis que quatre soldats en descendent brusquement et s’apprêtent à prendre position pour vous mettre en joue. Si vous souhaitez emprunter le chemin le plus court, il faudra leur passer dessus. Reste l’option de s’enfoncer dans la base vie pour échapper à la traque impitoyable des projecteurs et des soldats…

Mon regard se pose autour de nous, découvrant l'endroit où j'ai été emmenée, et il semblerait que ce soit un camp, un grand.

Toujours dans l'ombre de mon sauveur qui se trouve sous forme Crinos je me permet de m'adresser à lui me disant que les remerciement viendront plus tard :

Nous ne pourrons pas affronter toute la base à nous deux... Nous devons emprunter le chemin le plus discret, ou l'umbra, je ne sais pas si il sera bien hospitalier ... Je dirige mon regard dans les profondeur de la base vie, puis remonte mon visage vers mon sauveur, une interrogation muette sur les lèvres. Mais il faut choisir vite, mon regard se dirige vers la lumière qui balaie la zone à notre recherche.

Je pose mes yeux sur celle qui était il y a encore quelques minutes captive et sur le point de passer un moment plus que désagréable. Elle a l'air blessé, mais je ne peux pas juger de la nature exacte des dégâts, et il serai plus sage de ne pas combattre avec un handicap contre je ne sais combien de forces hostiles.

- En effet, il me semble que la manière forte ne soit pas envisageable dans l'immédiat, nous pourrions traverser mon royaume umbral, et ainsi sortir d'ici sans risquer d’aggraver votre état.

La situation dégénère de minute en minute, nous devons nous décider vite.

Un Royaume Umbral et non pas l'Umbra ... bien sur, c'est un Simba, Ils jouissent de territoires umbraux qu'ils protègent farouchement, ce sera la première fois que j'en verrai un de mes propres yeux.

La folie règne dans le camp, et il ne nous reste guère le choix. J'acquiesce aux propos du Simba en regardant mes poignets abîmés par l'or, surprise qu'il m'ai proposée de rejoindre son royaume à moi, une étrangère. Mais comme le dit si bien le dicton, l'ennemi de mon ennemi est mon ami..

Allons y ne perdons pas de temps.

Alors que l’étau se resserre autour de vous, vous prenez finalement la décision de franchir la barrière de l’autre monde pour rejoindre le royaume de Dajan. L’énorme patte griffue du Bastet se referme sur la main de Nihahsah et vous faites quelques pas en avant. L’un des hommes positionnés derrière la jeep militaire vous ordonne d’une voix ferme :
 
- Halte, plus un geste !
 
Votre désobéissance entraîne une rafale de balle mais vous n’êtes plus là…
 
Le contraste est saisissant. Les baraquements ont laissé la place à de hautes herbes balayées par un léger vent nocturne. Le grésillement des insectes se fait plus fort et la puanteur humaine qui vous irritait les narines quelques secondes plus tôt à céder la place aux milles senteurs de la vie sauvage. Tout est plus fort, plus intense autour de vous. Luna, orbe prégnant dans un ciel constellé d’étoiles, vous fournit toute la luminosité dont vous avez besoin pour jouir de ce spectacle. Dajan, tu reconnais sans peine le sanctuaire de tes ancêtres, celui dont tu as hérité. Malgré une résistance sans précédent du goulet pour regagner ton royaume umbral, tu as réussi.
 
Tout est plus calme, serein. Une représentation parfaite de ce que serait resté Gaïa sans son passé tumultueux.

Plus de soldats, de projecteurs, la menace d'une mort imminente est écartée pour le moment. Nous sommes dans le royaume umbral crée par mes ancêtres, une fierté immense m'envahit alors que j'observe mon héritage, tout mes sens s'éveillent mais le temps n'est pas à la rêverie, nous devons avancer afin de mettre entre nous et la base vie une distance plus que raisonnable. La jeune femme qui m'accompagne a peut être besoin de repos après ce qu'elle a traversé,  mais elle est ici uniquement parce que la situation l'exigeait. Je détourne la tête vers elle :

- Veux tu faire une pause, manger des petits gâteaux et prendre des photos ou on se met en route?

J’espère qu'elle a le sens de l'humour..

Lorsque devant mes yeux s'étend une vaste savane vierge de tout changement humain, émerveillement prend place dans mon esprit. C'est donc à ça que ressemble un Royaume Bastet.

Puis mon hôte toujours sous sa forme Crinos tourne la tête vers moi, et s'adresse à moi. Ne percevant pas de sourire sur ses lèvres je ne peux m'empêcher de me raidir à ses paroles tout en sentant une vague de colère hérisser mon dos. c'est pas comme si j'étais en train de lambiner, heureusement que je ne suis pas aussi soupe au lait que ses confrères, mais bon je vais rester polie il viens de me sauver la vie.

Je force donc un sourire pour répondre sur un ton essayant de ne pas être trop mordant. Merci pour l'invitation, je prendrai des cookie et une tasse de thé. Avec un nuage de lait bien sur. Sur ces bonnes parole je me met en marche partant droit devant, passant devant mon sauveur inconnu d'un pas assez raide, mes tresse violettes et noires flottant au rythme de mes pas.

Je lui emboîte le pas et observe sa silhouette, elle n'a que des blessures superficielles, mais je ne sais pas vraiment à qui j'ai affaire, amie ou ennemie c'est encore à voir, maintenant que nous sommes au calme il serait temps d'en découvrir plus sur ma partenaire de voyage.
- Je suis à court de lait mais par contre avant que ne me sautes au cou pour me remercier de avoir sauvée, j'aimerais savoir qui tu es, qui étaient ces hommes charmants avec toi et quel est ton rôle dans cette histoire?

Je fais volte face, m'écartant de la trajectoire de marche, les bras croisé. C'est vrai que je fait montre d'autant de savoir vivre que toi, autant dire peu. Je te remercie c'est certain, mais à moins que tu ne sois envoyé par les miens, ce dont je doute fort au vu de ta fourrure puis-je savoir en quoi cela t'importe ?

Puis je pousse un long soupir, faisant un geste de mes poignets abîmés me retournant pour continuer à marcher, commençant à ressentir le contrecoup de toute cette histoire, ne pouvant m'empêcher de penser à ce que cet homme m'à dit sur mon père et malgré mon cœur lourd je me refuse de pleurer devant le Simba.

Je vais répondre à tes questions.
Je m'appelle Nihahsah N'Diaye, j'ai 21 ans et je suis Archéologue, Zooarchéologue pour être plus précise puisque tu sembles faire partit du KGB.
Pour ce qui est de ces hommes je ne sais pas qui ils étaient si ce n'est que celui qui est passé au travers de la porte se prénommait Sidhi et était l'hôte d'un rejeton du destructeur.
L'humain semblait être le chef et faisait partit d'un groupe qui se présente comme tel, je me met à citer la tirade qui m'à été servie moins d'une heure plus tôt : Nous sommes les architectes d'un monde nouveau, un monde que nous libérerons des carcans qui le brident pour en faire une aube nouvelle pour l'humanité. Ils voulaient m'emmener voir leur supérieur, où ? mystère il faudra interroger les morts.

Sinon mon rôle dans cet histoire, à moins que j'aime me faire violenter, est comme tu peux le voir, je pointe alors du doigt mon visage et secoue mes poignets, celui d'une victime. Je me suis endormie chez moi et réveillée ici, la tête contre le sol, tenue par cette abomination du destructeur, Calash comme on dit par chez vous.

Si je puis me permettre de demander un juste retour des informations maintenant ?

J'observe la prénommée Nihahsah un moment avant de répondre, elle a l'air sincère et ne semble pas avoir la moindre idée de ce que lui voulait ses ravisseurs, excepté le fait de lui faire mal, et soit disant la recruter si elle devenait plus plus coopérative.

- Dajan Kamblès, officier militaire, j'ai été envoyé par mes supérieurs afin d’enquêter sur un site minier, une chose en entraînant une autre je me suis retrouvé au milieu d'une petite rixe , le reste de la chanson tu la connais, le preux chevalier sauve la princesse du méchant tortionnaire amateur de chaines.

Les choses se compliquent, que veulent-ils faire de cette jeune femme? qui sont ces hommes? Blacktooth doit être rapidement mis au courant de la situation.

- Maintenant que nous sommes devenus intimes, il faut que nous sortions de la, mon invitation ici n'est que temporaire et j'ai d'autres garou à fouetter. Si vous voulez bien me suivre.

Je prend la tête de notre petite expédition et me dirige droit devant, en signifiant à Nihahsah d'un geste de la tête qu'il est temps d'avancer.

Je prend note des informations qui me sont donnée en faisant un signe de tête, ne laissant échapper qu'un petit ricanement quand il se met à annoncer tout ça version conte de fée, faisant un jeux de mot avec mon prénom.

Secouant la tête je met à le suivre tout en lui posant les deux questions qui me brûlent les lèvres, quel jour comme nous, et ou sommes nous ?

Vous avancez dans la rumeur bruissante de cette jungle nocturne.

Nihahsah, à l’instar de tes précédents passages de l’autre côté, tu peux sentir comme la vie ici est plus luxuriante, plus palpable. Néanmoins, un fait te frappe par rapport à tes habitudes : ici tu sens qu’une atmosphère particulière flotte sur ce royaume umbral. La mémoire eidétique de ton espèce fait alors merveille. Sans même en avoir entendu parler de ton vivant, tu sais que certains bastets dispose d’un territoire dans l’Umbra, malgré la difficulté pour la plupart d’entre-eux de passer de l’autre côté. Ce territoire aux contours bien défini leur est alors facilement accessible depuis la réalité, mais ne leur offre pas l’accès à d’autres royaumes du monde des esprits. Tu te souviens aussi que seuls les bastets d’importance bénéficie de ce type de territoire.

Dajan, tu sais que Black Tooth a élu quartier dans un immeuble désaffecté de la banlieue de Lagos. Ta mission consistait à te renseigner sur les activités minières et si tu n’as pas récupérer de preuves formelles, du moins as-tu pu constater que l’endroit est bien trop protégé pour n’être qu’une simple zone d’extraction du minerais. Cela sans compter le fomor que tu as défait. Tu pourrais conduire la Mokolé auprès de Black Tooth depuis ton royaume umbral, reste à savoir si c’est ce que tu souhaites faire….

Avec les derniers événements qui se sont déroulés je n'ai rien prouvant que cette mine couvre les activités du Ver, mais il s'y passe définitivement quelque chose, je vais aller faire mon rapport à Blacktooth ,  Nihahsah pourrait peut-être nous être utile, mais ce n'est pas à moi d'en décider.

- Nous devons nous hâter, je dois faire part de ce que j'ai vu à mes supérieurs, ton témoignage pourrait s'avérer nécessaire, mais il vaudrait mieux que tu te reposes un peu, si tu pouvais me donner un moyen de te contacter une fois sorti du royaume umbral, ce serait très utile.

Tout en continuant à avancer, je me défait lentement de ma forme crinos, arriver en ville dans cet état pourrait provoquer une attaque cardiaque ou deux. Niha reste silencieuse, je me demande à quoi elle pense.

Petit à petit au fur et à mesure que la mémoire de mon peuple me parle, je me rend compte que mon interlocuteur ne doit pas être l" dernier des Simba, puisque possesseur d"un des prisés Royaume Umbral.

Tiens, je ne m'attendais pas à tant de délicatesse de la part d'un officier militaire. D'abord il nem'interroge pas de manière intrusive sur ce que je suis, et en plus il me laisse le temps de me remettre de tout ça. Il n'est peut être pas si rustre que ça ...

Je pousse un petit soupir de résignation, contre moi même, contre tout ça, et un petit peu contre ce gros chat aussi.

Oui, bien sur ... je vais te donner mon numéro ... et ... Mon ton se fait hésitant .. écoute, merci pour tout. Je ne l'ai pas dit tout à l"heure, mais ma famille est en danger. Ces gens savaient beaucoup trop de choses sur moi, et ils ont menacé ma petite sœur... et .. des membres de ma famille ont disparus alors si tu as besoin de moi je serai la. Je laisse quelques secondes d'un silence confortable ou chacun digère ce qui à été dit puis reprend.
Donc n'hésite pas à m’appeler, qui sait, je pourrais t'inviter à prendre le thé. Un faible sourire biens poindre sur mes lèvres, montrant que même si le coeur n'y est pas, l'effort est sincère

Quand elle s'adoucit elle en devient charmante dis donc..Mais bon entre le kidnapping et sa famille en danger, je peux comprendre qu'elle soit un peu à bout.

- Sans sucre le thé alors. Ecoute en sortant d'ici, tu vérifies que ta famille est en sécurité, si il y a un problème tu pourras me joindre à ce numéro, c'est mon devoir de protéger la population, puis sans moi tu risques encore de te faire capturer vu que tu attires les ennuis.

Désormais sous ma forme humaine, je lui rend son sourire, un sourire franc et honnête pour lui montrer qu'elle n'est pas seule.

A nouveau vous déchirez le goulet séparant le monde des esprit de la réalité physique pour vous retrouver dans les rues de Lagos. La transition est brutale entre l’étendue sauvage du royaume umbral et les rues jonchées de détritus et grouillante de noctambules même à cette heure tardive. Dressée au milieu des bidonvilles au nord de la cité, un immeuble à moitié achevé s’érige vers les cimes étoilées. Dajan, tu sais que c’est là que Black Tooth a établi son QG provisoire où tu devrais pouvoir le rencontrer.

Nihahsah, pour toi aussi la transition est rude. Il y a moins d’une heure tu étais prisonnière à des kilomètres à l’ouest de Lagos et te voici à nouveau dans les rues de la capitale africaine. Il te reste maintenant à mettre en ordre tes idées après avoir échangé tes coordonnées avec le bastet pour décider ce que tu dois faire.

Les bruits de la ville résonnent dans mes oreilles, l'odeur des déchets et des hommes emplit mes narines, je ressent cet agacement propre à chacune de mes sorties du monde umbral. Nous somme désormais hors de danger, les quartiers de Blacktooth sont tout près, il ne vaut mieux pas le faire attendre.

- Nihahsah c'est ici que nos routes se séparent, temporairement, je sais que je vais beaucoup te manquer mais nous avons à faire, contacte moi dès que tu le peux, j'attendrais ton appel et nous aviserons pour la suie des événements, soigne toi d'ici la et fais attention à toi.

Elle a l'air fatiguée mais devrait être capable de rentrer seule..

La transition est brutale, mais pas moins que tout ce qui viens de m'arriver dernièrement. Je fait un sourire, bien qu'un peu faible, pour saluer la blague de Dajan, même si le cœur n'y est pas vraiment. Mon esprit étant déjà préoccupé par ce qu'il reste de ma famille.

Oui, je propose que l'on se recontacte au plus vite. Je semble réfléchir quelques secondes puis me ré adresse à lui. je n'oublie pas ton offre, ma famille est en danger tu sais. Je lui fait un signe de la main, puis commence à taper le numéro de téléphone de ma mère pour que nous discutions des récents événements.

Il est temps d'aller faire mon rapport à Blacktooth, ce qui s'est passé plus tôt mérite probablement une enquête plus poussé, des enlèvements, torture, les forces du Ver s'activent et nous devons vite découvrir ce qu'ils comptent faire. Le bâtiment abritant le quartier général du chef est en vue, plus je m'approche , plus je peux ressentir que l'air devient oppressant autour de moi, les humains ne doivent rien ressentir de tout cela, j’espère que Niha n'aura pas de problème de son coté, j’accélère le pas, plus tôt tout cela sera réglé mieux je m'en porterais.

Nihahsah:
 
Tandis que la silhouette massive, même sous forme homidé, du Simba s’éloigne dans les ruelles sales de Lagos, tu t’empares de ton cellulaire et compose le numéro maternel. La voix qui te répond semble lasse, soucieuse et inquiète.
 
- Nihahsah, ma fille. Je suis heureuse de t’entendre. Je n’avais plus de nouvelles et je m’inquiétais. Comment vas-tu ? Pourquoi ne m’as-tu pas appelé plus tôt ?

Dajan :
 
De ton ample foulée, tu te rapproches de l’immeuble à moitié achevé qui s’érige au milieu des taudis qui l’entourent, comme un symbole du marasme économique dans laquelle sombre toujours plus la population de la ville. Un instant tu te demandes si Black Tooth n’a pas choisi à dessein cet endroit pour galvaniser son pride. Alors que tu pénètres dans la cour de l’immeuble de béton, la silhouette fluette de Korben sort de l’ombre pour se dresser devant toi.
 
D’apparence chétive, tu sais que Korben est l’un des membres les plus dangereux du pride de Black tooth. Vicieux et sans scrupule, c’est un tueur né. Hutu d’origine, tout le monde sait qu’il a participé au génocide de Totsi au Rwanda alors qu’il n’était pas même âgé de 6 ans. Son surnom au sein du Pride est d’ailleurs évocateur, « Machette », puisque c’est son arme favorite pour exécuter ses basses œuvres. Homme de peu de mots, sa voix grinçante s’adresse pourtant à toi :
 
- Le patron t’attend. J’espère que tu as de bonnes nouvelles, il n’est pas d’humeur.
 
Korben te conduit alors via les escaliers non sécurisés jusqu’au dernier étage de l’immeuble, sous les étoiles, puisque les promoteurs de l’époque n’avaient pas jugé utile d’achever la construction. Ombre massive dans la nuit, Black Tooth te tourne le dos. Il semble contempler l’océan urbain qui se jette à ses pieds jusqu’aux premiers rivages de l’océan atlantique. Sans même se détourner, Black tooth entame la conversation de sa voix profonde, grondante comme le braiser d’un feu infernal, tandis que tu approches :
 
- Dajan. Je ne t’attendais pas si tôt…
 
Sans être une mise en accusation, le ton du Simba légendaire est suffisamment menaçant pour te confirmer l’avertissement de Korben.

Je répond à ma mère, heureuse de l'entendre. Je vais bien j'ai eu .. un empêchement. Nous en parlerons des tout à l'heure, en tête à tête. Peux tu venir me chercher ? Je lui donne ma localisation et me met à attendre commençant à relâcher la pression.

Après l'avoir retrouvé je lui conte ce qui m'est arrivé, dans les moindres détails.
Je ne sais pas ce que faisait ce Simba sur place. Mais ce qui me perturbe le plus .. c'est ce qu'ils ont dit sur papa ... je la regarde dans les yeux. Il à disparu, mon frère aussi et nous sommes en danger. Ils savaient pour l'or. Et je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas eu le sentiments qu'il mentais ... mais ça ne peut pas être possible ...

Je soupire, regardant mon téléphone, je crois que je vais recontacter ce Dajan, il faut que je sache ...

Etre accueilli par Korben n'était déjà pas une chose très agréable, mais arriver les mains quasiment vides en face de son chef de mauvais poil si l'on peut dire est assez loin de l'idée d'un bon début de soirée, mais une mission m'avait été confiée , tout ne s'est pas déroulé comme prévu mais un rapport devait être remis. Je fis un léger geste de la tête vers le dos massif de blacktooth en guise de salut respectueux et me mis à raconter ce qu'il s’était passé sans montrer de signe de nervosité.
- Je me suis rendu à la mine comme il etait prévu mais un incident s'est produit j'ai du m'adapter à la situation...

Je lui relatais les événements de la soirée, sans omettre de détails, sautant les passages de taquineries verbales avec Nihahsah, d'un trait et sans quitter des yeux mon chef de meute, attendant sa réaction.

Dajan :
 
Black Tooth ne t’interrompt à aucun moment de ton récit et sa position reste identique pendant toute la durée de celui-ci. Enfin, il finit par se retourner pour te faire face lorsque tu en as terminé. Son regard brûlant se pose sur toi, mais son expression est indéchiffrable
 
- Des singes, des Dakat et un saurien au cœur de la forêt. Voilà qui est pour le moins troublant n’est-ce pas… Tu n’es plus un chaton, alors qu’en déduis tu, Dajan ? 
 
A tes côtés, Korben dodeline doucement de la tête alors qu’un sourire énigmatique hante ses traits.
 
Nihahsah :
 
Tu connais suffisamment ta mère pour reconnaître la tension qui l’habite à la façon dont elle agrippe le volant de la voiture. Il se passe un long silence avant qu’elle ne te réponde :
 
- Ton père… Masongo… Masongo avait changé les derniers temps avant qu’il ne disparaisse. Il se montrait plus distant, surtout avec moi.
 
Une larme roule sur sa joue, comme si parler de cela la meurtrissait. Tu l’as rarement vu aussi bouleversé et tu sens que ton récit vient de déverrouiller quelque chose en elle.

- Il me fuyait, comme si je le repoussais. J’ai cru tout d’abord qu’il fréquentait quelqu’un d’autre, mais Djibril, lui, était convaincu que votre père était victime d’autre chose, d’une sorte d’ensorcèlement. Lorsque ton père a disparu, j’ai compris que ton aîné avait raison, mais pas comme lui l’imaginait. Je crains que mon Masongo ne soit tombé sous la corruption du Dissolveur.
 
Les derniers mots se brisent dans sa gorge, preuve de son amour désenchanté.

Au fur et à mesure de son récit je partage le désarroi de ma mère, sensible à ce que je ne voulais pas admettre. Je serre les poings jusqu'à m'en faire blanchir les phalanges, jusqu'à sentir mes articulations douloureuses.

Et merde c'est pas possible, je n'arrive pas à croire qu'il ai pu faire ça...Je pousse un soupir ... Comment cela à t'il pu arriver, dans notre famille.

Je ressasse ses paroles silencieuse, puis tourne mon visage vers elle. Et mon frère, que c'est il passé ? Ou est il ? Lui aussi, je ne pas croire que lui aussi ai pu tomber aussi bas. Mère, qu'est il arrivé à mon frère ?

Une seule chose est sure, je ne peux pas laisser tout ça ainsi.